L’intelligence collective est trop souvent réduite à de simples brainstormings ou à une animation ponctuelle de séminaires. Pourtant, dans un environnement marqué par l’incertitude, la complexité des modèles et les enjeux de transmission, la capacité du Codir ou du board à fonctionner en vraie équipe, à confronter les points de vue et à construire des solutions partagées devient une ressource stratégique. Pour une PME/ETI multi-sites, cette dimension est encore plus cruciale : la dispersion géographique ajoute un défi d’alignement culturel et opérationnel.
Structurer l’intelligence collective, c’est d’abord expliciter pourquoi vous en faites une priorité. Maximiser la résilience ? Fluidifier les transitions ? Gagner en agilité ? Le dispositif sera différent selon que l’objectif est l’alignement post-cession, le pilotage de la transformation ou la préparation d’une croissance externe.
L’écueil classique est de croire que la démarche se suffit à elle-même. Il faut poser les bases : à quel horizon, sur quels chantiers, avec quels indicateurs de succès ? Faute de ce cadrage, l’intelligence collective glisse vers la réunionite ou génère des frustrations.
S’appuyer sur des dispositifs variés : sessions de co-développement, ateliers collaboratifs avec un animateur externe, bilan d’étape en mode peer review, enquête d’opinion interne. Le but : sortir du rail vertical et permettre à chacun de challenger, proposer, décider, et pas seulement d’écouter.
Dans un environnement multi-sites ou hybride, un dispositif efficace repose sur une plateforme de travail adaptée : mural, klaxoon, teams, notion, mais aussi des outils de sondages anonymes ou de gestion de la suggestion. Attention : ces outils doivent servir la démarche, et jamais la remplacer ! Un excès d’outillage, ou au contraire l’absence de trace écrite, peut tuer l’intelligence collective dans l’œuf.
Privilégiez des supports de comptes rendus structurés, des tableaux de bord synthétiques partagés, et des espaces de documentation communs. Ce sont ces artefacts qui rendent la mémoire collective et la capitalisation possible lors des transitions actionnariales ou managériales.
Dans les PME/ETI, la dynamique repose sur la posture du dirigeant : faire confiance, sauf preuve du contraire ; accepter la remise en question ; arbitrer sans court-circuiter la boucle collective. Mieux vaut ne pas lancer une démarche d’intelligence collective qu’en faire un théâtre d’apparat.
Lors d’une cession ou d’une levée de fonds, la tentation est forte d’accélérer brutalement ou de geler tout ce qui ne semble pas immédiatement utile. Pourtant, c’est dans ces phases que la parole partagée, la compréhension mutuelle des enjeux et la capacité à réguler les tensions permettent d’éviter la démobilisation et la perte de valeur.
Si, à l’inverse, la vacuité des échanges perdure ou si la parole reste cantonnée à un cercle restreint, c’est le signe que la démarche ne s’incarne pas réellement.
L’intelligence collective n’est pas un gadget réservé aux grandes structures à la mode, ni un remède miracle qui remplacerait l’autorité du dirigeant. Elle vise la performance, pas le consensus mou. Si elle n’est pas solidement outillée, animée, ni reliée à des décisions business, elle risque de se retourner contre l’entreprise. À l’inverse, en la structurant avec sincérité et précision, elle devient une véritable ressource d’attractivité et de résilience.
Structurer une intelligence collective au sein du Codir ou du board n’est pas un luxe de grandes entreprises, mais un facteur clef de résilience et de valorisation pour toute PME ou ETI, a fortiori dans un contexte multi-sites ou post-cession. Mettre en place les routines, outiller la démarche, piloter l’alignement et investir dans l’animation transforme la façon dont les équipes dirigeantes s’approprient les enjeux, les décisions et la performance globale de l’entreprise. Si vous souhaitez aller plus loin, Scale2Sell accompagne les dirigeants dans cette transformation stratégique.
François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.
Coraline Thieller est partenaire chez Scale2Sell, où elle pilote la mise en place et l’organisation de l’assistanat au sein des entreprises accompagnées.Spécialiste des opérations et de la structuration des fonctions support, elle aide les dirigeants à déléguer efficacement, à fluidifier leur quotidien et à se recentrer sur leur rôle stratégique.
Avant de rejoindre Scale2Sell, Coraline a accompagné de nombreuses startups et PME dans leur structuration interne, en s’appuyant sur une approche à la fois humaine, pragmatique et orientée résultats.
Réactive, bienveillante et ultra opérationnelle, Coraline est la garante d’une assistante qui devient un vrai levier de performance.
Maman de 2 garçons de 15 et 5 ans, Coraline est basée à Aix en Provence
Thibault Garnier est Partner Technologies chez Scale2Sell. Il accompagne les dirigeants dans la structuration de leur architecture technique, le pilotage de leurs projets digitaux stratégiques et la montée en maturité de leurs équipes tech & produit.
Ancien CTO dans des scale-ups et des PME industrielles en transformation, Thibault a passé plus de 15 ans à construire, faire évoluer et sécuriser des systèmes d’information complexes. Il intervient aujourd’hui aux côtés de dirigeants qui veulent reprendre la maîtrise de leur stack technique, fiabiliser leur roadmap produit, ou accélérer leur digitalisation sans perdre en agilité.
Chez Scale2Sell, Thibault joue un rôle de traducteur entre les enjeux business et les solutions techniques. Il challenge les prestataires, cadre les décisions structurantes et permet aux dirigeants de garder la main sur les choix technos tout en déléguant sereinement leur mise en œuvre.
Thibault croit profondément que la technologie n’a de valeur que si elle sert la vision de l’entreprise et les usages réels du terrain.
Il vit à Nantes, adore les process bien huilés, les plateformes robustes et… les bateaux à voile, qu’il considère comme les systèmes d’information de la mer : tout doit être fiable, réactif et simple à maintenir en condition réelle.