
Créer un référentiel documentaire minimal, c’est mettre de l’ordre dans les documents essentiels de l’entreprise pour qu’ils soient faciles à retrouver, à maintenir et à transmettre. Pour un dirigeant de PME ou d’ETI, ce n’est pas un sujet “technique” : c’est un sujet de pilotage et de solidité. Sans un minimum d’organisation documentaire, tout repose sur la mémoire des collaborateurs, avec les risques que cela implique. L’objectif de cet article est de rendre ce sujet clair, simple et actionnable, même pour quelqu’un qui n’a jamais structuré de documentation.
Un référentiel documentaire minimal est un ensemble réduit mais complet de documents indispensables pour gérer l’entreprise, aligner les équipes et répondre aux besoins internes comme externes (banques, auditeurs, partenaires, futurs acquéreurs).
L’idée n’est pas de tout documenter. L’idée est de se concentrer sur les quelques documents qui structurent vraiment l’entreprise : qui fait quoi, comment on fonctionne, et où se trouvent les informations critiques.
Concrètement, un référentiel minimal tient souvent dans une dizaine de documents bien rangés, à jour et connus de tous.
Un référentiel documentaire n’est pas une “bibliothèque parfaite”. C’est un socle. Ce socle doit être utile, léger, et durable. Dans les PME, le problème principal n’est pas le manque de documents : c’est l’éparpillement. Des procédures dans des emails, des chiffres dans des fichiers personnels, des contrats stockés sur plusieurs postes… et une dépendance forte à quelques personnes clés.
Chez Scale2Sell, nous observons souvent une même situation : l’entreprise fonctionne très bien au quotidien, mais devient fragile dès qu’il faut transmettre un dossier, intégrer un nouveau manager, discuter avec une banque ou préparer une vente. Un référentiel minimal sert précisément à éviter ces « angles morts ».
Sa valeur ne vient pas du volume, mais de trois caractéristiques : lisible, partagé, maintenu.
En pratique, un dirigeant doit garder en tête trois implications :
Pour savoir ce qu’il faut mettre dans votre référentiel minimal, voici une méthode simple en quatre étapes.
Demandez-vous : « Quels documents seraient indispensables si je m’absentais trois semaines ? » Cela fait ressortir les éléments clés : organigramme, procédures vitales, tableaux de bord essentiels, documents juridiques structurants, contrats majeurs, politique RH… Un dirigeant que nous avons accompagné ne disposait d’aucune synthèse de ses contrats clients. En cas de problème, tout était dans sa boîte mail. Après inventaire, quatre documents ont suffi à sécuriser l’activité.
Sont-ils accessibles ? À jour ? Compréhensibles par quelqu’un d’autre ? Dans de nombreuses PME, les données existent mais sont enfouies dans des dossiers obscurs ou dans des versions multiples. L’objectif n’est pas de réécrire tout. Il s’agit d’identifier ce qui manque vraiment et ce qui doit être consolidé.
Un référentiel minimal n'existe que s'il a un endroit unique, clair, partagé. Cela peut être un Google Drive, un SharePoint simple, ou même un dossier réseau bien structuré. L’important est la simplicité d’accès. Pas besoin d’outil sophistiqué.
Sans responsable, le référentiel vieillit. La bonne pratique consiste à attribuer la responsabilité à un profil structurant : direction générale, responsable administratif et financier, office manager, ou responsable QSE. L’idée est d’éviter qu’il devienne une « tâche de plus » sans propriétaire.
Trois à cinq dossiers suffisent largement : Gouvernance, RH, Finance, Opérations, Commercial. Dans les dossiers que nous accompagnons chez Scale2Sell, une arborescence trop lourde est l'une des premières causes d'échec.
Par exemple : « AAAA-MM NomDuDocument Version ». Cette simple rigueur améliore la lisibilité, surtout sur mobile.
Un rendez-vous court, tous les trois mois, suffit pour assurer que le référentiel reste propre et fiable au fil du temps. L’expérience terrain de Scale2Sell montre que la régularité vaut mieux que les grands chantiers ponctuels.
Un référentiel documentaire minimal n’a rien d’un luxe administratif. C’est un outil de pilotage, de continuité et de valorisation. En identifiant les documents critiques, en les rendant accessibles et en les maintenant à jour, un dirigeant sécurise son entreprise et réduit sa dépendance aux individus. Chez Scale2Sell, nous accompagnons les dirigeants pour structurer leur entreprise, réduire les angles morts et rendre la société réellement désirable aux yeux des acquéreurs. Parce que nous pensons qu'une société ne se vend pas, elle s'achète.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.

Sandrine Montel est Partner Finance chez Scale2Sell. Elle accompagne les dirigeants dans la structuration de leur pilotage financier, la maîtrise de leur rentabilité et la préparation aux grandes étapes de transformation : accélération de la croissance, levée de fonds ou cession.
Avec plus de 20 ans d’expérience en direction financière dans des PME et ETI, Sandrine combine une approche stratégique, une capacité d’analyse pointue et une forte orientation terrain. Elle a accompagné de nombreuses entreprises dans la mise en place d’outils de gestion performants, le dialogue avec les investisseurs, ou encore la sécurisation de leur trésorerie dans des phases critiques.
Chez Scale2Sell, elle agit comme un véritable bras droit financier des dirigeants, en les aidant à prendre des décisions éclairées, fiables et tournées vers la création de valeur.
Sandrine croit profondément que la rigueur financière n’est pas une contrainte, mais un moteur de sérénité et d’impact pour les dirigeants.
Elle vit entre Lyon et Bordeaux, et partage son énergie entre ses missions de conseil, l’accompagnement de jeunes talents de la finance… et son potager bio, qu’elle cultive avec autant de méthode que ses plans de trésorerie.