
Le secteur des entreprises d’entretien des espaces verts rassemble plus de 32 000 sociétés en France pour un chiffre d’affaires annuel d’environ 7,7 milliards € en 2022. Il couvre les prestations d’entretien, d’aménagement léger, de renaturation et de génie écologique. Avec une croissance moyenne de +2,5 % à +3,5 % par an {"precision":"estimation"}, le marché reste dynamique. Sa structure est très fragmentée (62 % d’entreprises sans salarié), mais une vague de consolidation émerge depuis plusieurs années, emmenée par des groupes comme Idverde. Les barrières à l’entrée sont moyennes : capital humain, certification, relations avec les collectivités. Le secteur est à la fois résilient (demande récurrente) et vulnérable aux aléas climatiques et budgétaires publics.
Les cibles typiques sont des TPE-PME régionales générant entre 0,5 et 5 M€ de chiffre d’affaires, avec une clientèle mixte (40–60 % marchés publics / privés) {"precision":"estimation"}. Les meilleures opportunités sont les entreprises disposant d’un historique stable, de contrats récurrents et de marges opérationnelles supérieures à 8 %. Les principaux motifs de cession : départ à la retraite, fatigue du dirigeant, ou recherche d’un partenaire pour accélérer la croissance. Les signaux positifs incluent un ancrage territorial fort, une base de main-d’œuvre fidèle et l’adoption précoce d’outils numériques ou écologiques. Dans la valorisation, ces éléments justifient des multiples d’EBITDA de 4x à 6x selon taille et stabilité des contrats {"precision":"estimation"}.
Un audit complet doit porter sur : la structure des contrats, la dépendance client/fournisseur, la saisonnalité et les cycles de trésorerie. Attention à la gestion du BFR et aux retards de paiement sur les marchés publics. Vérifier aussi la conformité environnementale (zéro phyto, normes CSRD).
Les schémas de reprise les plus courants sont le LBO pour les sociétés rentables, le crédit-vendeur pour les TPE, et des combinaisons de Prêt Transmission Bpifrance ou Garantie Transmission. Les temps incompressibles entre LOI et closing sont de 4 à 6 mois. Les financements peuvent être adossés à des dispositifs régionaux ou à France 2030 pour des projets à impact durable.
Points de vigilance : maintien des contrats en cours, garanties de passif, conservation du personnel clé. Le closing doit intégrer un plan de transition managériale clair et un engagement écologique volontariste pour sécuriser les donneurs d’ordre publics.
Perte de confiance du personnel, dysfonctionnements logistiques, surcharge administrative post-rachat. Ces risques doivent être anticipés par un plan d’intégration 12–18 mois.
Trois relais majeurs : digitalisation (logiciels de planification et CRM : Progisap), écologie urbaine (renaturation, biodiversité), et croissance externe (build-up régional). Conditions de succès : trésorerie maîtrisée, culture ESG intégrée, et accès aux talents. À horizon 3–5 ans, l’impact visible est une hausse du CA de +25 % et une marge opérationnelle supérieure de +2 points {"precision":"estimation"}.
Généralisation de la gestion digitale des chantiers, de l’arrosage intelligent et de la robotisation de la tonte. Probabilité : élevée. Impact positif sur la productivité et la traçabilité.
Politique européenne renforçant les financements durables et la relocalisation des prestations aux acteurs certifiés. Probabilité : moyenne, impact positif sur les PME structurées.
Demande accrue d’espaces verts urbains et de résilience climatique. Les villes investissent dans la biodiversité urbaine. Probabilité : élevée, impact très positif pour les acteurs alignés sur les objectifs ESG.
Probabilité : élevée – impact : élevé. Mitigation : automatisation, mutualisation des achats, tarification indexée sur les coûts.
Probabilité : élevée – impact : moyen. Mitigation : dispositifs d’alternance et fidélisation par valeur RSE.
Probabilité : moyenne – impact : moyen. Mitigation : veille réglementaire CSRD et certifications environnementales.
Probabilité : moyenne – impact : élevé. Mitigation : diversification du portefeuille clients.
Objectif : automatiser la planification et la facturation. Impact : élevé. Horizon : court. Complexité : M. KPI : productivité, taux d’erreur facturation.
Objectif : fiabiliser la gestion financière et opérationnelle. Impact : élevé. Horizon : moyen. Complexité : M. KPI : marge nette, DSO.
Objectif : réduire la dépendance aux marchés publics. Impact : élevé. Horizon : moyen. Complexité : M. KPI : part CA public vs privé.
Objectif : valoriser la conformité ESG et attirer de nouveaux marchés. Impact : élevé. Horizon : moyen. Complexité : L. KPI : obtention de labels, part CA durable.
Objectif : créer une plateforme régionale d’entretien intégré. Impact : élevé. Horizon : long. Complexité : L. KPI : CA par zone, synergies.
À horizon 2026–2030, le secteur des entreprises d’entretien des espaces verts restera porteur, soutenu par la transition écologique et la demande urbaine durable. La valeur se déplacera vers les acteurs capables de combiner efficacité opérationnelle, digitalisation et ancrage ESG. Les repreneurs devront anticiper la tension RH, les exigences réglementaires et la consolidation du marché pour bâtir des plateformes régionales solides et résilientes.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.

Sandrine Montel est Partner Finance chez Scale2Sell. Elle accompagne les dirigeants dans la structuration de leur pilotage financier, la maîtrise de leur rentabilité et la préparation aux grandes étapes de transformation : accélération de la croissance, levée de fonds ou cession.
Avec plus de 20 ans d’expérience en direction financière dans des PME et ETI, Sandrine combine une approche stratégique, une capacité d’analyse pointue et une forte orientation terrain. Elle a accompagné de nombreuses entreprises dans la mise en place d’outils de gestion performants, le dialogue avec les investisseurs, ou encore la sécurisation de leur trésorerie dans des phases critiques.
Chez Scale2Sell, elle agit comme un véritable bras droit financier des dirigeants, en les aidant à prendre des décisions éclairées, fiables et tournées vers la création de valeur.
Sandrine croit profondément que la rigueur financière n’est pas une contrainte, mais un moteur de sérénité et d’impact pour les dirigeants.
Elle vit entre Lyon et Bordeaux, et partage son énergie entre ses missions de conseil, l’accompagnement de jeunes talents de la finance… et son potager bio, qu’elle cultive avec autant de méthode que ses plans de trésorerie.

Thibault Garnier est Partner Technologies chez Scale2Sell. Il accompagne les dirigeants dans la structuration de leur architecture technique, le pilotage de leurs projets digitaux stratégiques et la montée en maturité de leurs équipes tech & produit.
Ancien CTO dans des scale-ups et des PME industrielles en transformation, Thibault a passé plus de 15 ans à construire, faire évoluer et sécuriser des systèmes d’information complexes. Il intervient aujourd’hui aux côtés de dirigeants qui veulent reprendre la maîtrise de leur stack technique, fiabiliser leur roadmap produit, ou accélérer leur digitalisation sans perdre en agilité.
Chez Scale2Sell, Thibault joue un rôle de traducteur entre les enjeux business et les solutions techniques. Il challenge les prestataires, cadre les décisions structurantes et permet aux dirigeants de garder la main sur les choix technos tout en déléguant sereinement leur mise en œuvre.
Thibault croit profondément que la technologie n’a de valeur que si elle sert la vision de l’entreprise et les usages réels du terrain.
Il vit à Nantes, adore les process bien huilés, les plateformes robustes et… les bateaux à voile, qu’il considère comme les systèmes d’information de la mer : tout doit être fiable, réactif et simple à maintenir en condition réelle.