
La valorisation d’une entreprise de nettoyage professionnelle repose avant tout sur la qualité de son portefeuille B2B, sa capacité à gérer la pression RH et son niveau de structuration opérationnelle. Dans un marché qui se consolide rapidement et où les marges sont sous tension, ces éléments pèsent davantage que les multiples théoriques.
Le secteur reste solide mais contrasté : croissance autour de 2,5 à 4 %, marges fragilisées et forte polarisation entre acteurs structurés et petites structures. La consolidation favorise les entreprises capables de démontrer une stabilité RH et une organisation industrialisée.
Les multiples ne peuvent être utilisés qu’en tenant compte du portefeuille, de la stabilité RH et de la dépendance au dirigeant. Les fourchettes observées dans les services B2B intensifs en main-d’œuvre restent pertinentes :
Les repreneurs analysent désormais finement la transférabilité : clauses de résiliation, durée restante, marge par site, dépendance à quelques donneurs d’ordres.
Gestion du turnover, attractivité, polyvalence, taux d’absentéisme. Plus l’organisation tient sans intervention quotidienne du dirigeant, plus la valeur augmente.
Durée résiduelle, marges par site, concentration client, exposition aux appels d’offres, mix multisites.
Productivité par agent, taux de réalisation, niveau d’automatisation, présence d’outils de planification.
Un point critique pour les repreneurs : gouvernance, process, management intermédiaire.
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La valeur d’une entreprise de propreté B2B repose désormais moins sur les multiples que sur sa capacité à prouver une résilience opérationnelle : contrats récurrents, organisation stable, performance RH maîtrisée et digitalisation robuste. Dans un marché en consolidation, les dirigeants qui anticipent 12 à 24 mois à l’avance captent la prime de valorisation. La structuration devient un avantage compétitif décisif.
Les nouvelles données montrent un secteur sous pression : marges dégradées pour 44 % des entreprises, forte tension RH, absentéisme en hausse et montée rapide de la robotisation. Ces évolutions modifient la perception du risque pour les repreneurs et renforcent l’importance de la structuration RH, du portefeuille pluriannuel et de la digitalisation comme leviers de valorisation. La préparation à la cession devient critique dans un marché où seule une minorité d’acteurs structurés capte la croissance.
Une valorisation dépend fortement de la durée, de la marge et de la résilience contractuelle. Cela révèle la stabilité future du cash-flow.
La dépendance au dirigeant est un frein majeur : elle signale un risque d’exécution post‑rachat.
Turnover, absentéisme et productivité sont les critères les plus étudiés en due diligence.
Un repreneur valorise la scalabilité : capacité à croître sans exploser les coûts.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.
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