Structurer un reporting ESG efficace pour piloter et valoriser votre entreprise : le levier oublié pour driving sustainable growth

Structurer un reporting ESG efficace pour piloter et valoriser votre entreprise : le levier oublié pour driving sustainable growth
July 6, 2025

Pourquoi l’ESG (Environnement, Social, Gouvernance) s’impose dans la création de valeur

Les attentes des investisseurs et acquéreurs évoluent : la prise en compte des critères ESG n’est plus un simple argument marketing mais un référentiel clé pour appréhender la performance globale et la pérennité d’une entreprise. Savoir articuler une démarche ESG crédible répond à plusieurs enjeux : se prémunir des risques de réputation, attirer talents et partenaires, structurer un pilotage opérationnel plus robuste, faciliter l’accès aux financements et, surtout, renforcer la valeur de l’entreprise dans une logique de driving sustainable growth.
Ignorer l’ESG, c’est s’exposer à une décote, des exclusions de certains investisseurs ou un désintérêt croissant lors d’opérations stratégiques (cession, levée, transmission).

Comment bâtir un reporting ESG concret et actionnable ?

Poser les fondations : cadrage et matérialité

  • Identifier les enjeux clés : Analysez vos secteurs d’impact (environnement, social, gouvernance) pertinents pour votre activité, votre marché, vos parties prenantes (clients, fournisseurs, salariés, investisseurs...).
  • Hiérarchiser la matérialité : Mettez à plat les sujets essentiels (ex : empreinte carbone, politique sociale, sécurité, climat social, gouvernance, impact sociétal) et privilégiez la simplicité et la sincérité plutôt que l’empilement de KPIs ou la promesse ‘greenwashing’.
  • Éviter l’écueil de la conformité pure : Si la conformité règlementaire (ex : CSRD, Taxonomie, DPEF) est un enjeu, la force du reporting ESG vient surtout de son intégration réelle au pilotage, et pas d’un tableur déconnecté de la réalité terrain.

Structurer le pilotage ESG au quotidien

  • Choix des indicateurs : Privilégiez des indicateurs simples, suivis régulièrement, compris des équipes : part d’achat responsable, taux d’accidents du travail, répartition H/F, politiques de formation, émissions de gaz à effet de serre, implication managériale, etc.
  • Appropriation managériale : Impliquez le management dans la réflexion, la collecte et l’usage des données ESG. Définissez des responsabilités claires sur le suivi et faites du reporting un outil de dialogue (et non une contrainte venant d’en haut).
  • Digitalisation et automatisation : Utilisez des solutions adaptées au stade de maturité de votre entreprise : du simple tableur à un outil dédié, l’essentiel est la fiabilité, la régularité de l’information et la capacité à la partager.
  • Processus d’amélioration continue : Fixez-vous des objectifs tangibles (progrès annuels, corrections de trajectoire en cas d’alerte) et intégrez l’ESG à vos comités stratégiques comme aux rituels opérationnels.

Utiliser l’ESG pour doper la valorisation et l’attractivité lors d’une cession

L’ESG : nouvel argument de négociation lors d’une opération

Les critères ESG influencent désormais les ratios de valorisation : une entreprise dotée d’un reporting solide et de trajectoires de progrès réelles rassure les repreneurs sur la maîtrise des risques, la conformité future et l’attractivité pour la génération suivante (salariés, clients, marchés internationaux). A l’inverse, bâcler le reporting ou minimiser l’enjeu peut éveiller la défiance et conduire à des décotes, voire à exclure certains candidats (fonds à critères ESG, family offices engagés, corporate soumis aux reporting…).

Valoriser des atouts différenciants

  • Anticiper les questions des due diligence : Préparez des éléments concrets, documentés, vérifiables pour chaque pilier ESG et démontrez un pilotage intégré à la stratégie, non superficiel.
  • Quels signaux faibles à surveiller ? Méfiez-vous des incohérences entre discours et réalité, des reporting « usine à gaz » non utilisés ou des plans d’action fictifs. Les investisseurs détectent rapidement les démarches purement RH ou RSE sans ancrage opérationnel.
  • Intégrer l’ESG dans le teasing M&A : Valorisez dans vos documents de présentation le mode de pilotage ESG, les axes de différenciation et la trajectoire possible pour un acquéreur soucieux d’impact, sans tomber dans la surpromesse.

Les pièges à éviter et leviers à activer dans la démarche ESG

Pièges fréquents :

  • Être tenté par le « greenwashing », avec des KPIs peu crédibles ou des engagements irréalistes
  • Copier-coller une démarche ESG sans adaptation au modèle d’affaires réel
  • Déconnecter le reporting de la réalité quotidienne (reporting annuel oublié ou outil jamais consulté)
  • Minimiser la charge RH et technique de collecte et d’exploitation des données

Leviers à renforcer :

  • Ancrer l’ESG dans la gouvernance : y associer le board et le management, intégrer dans les incentives
  • Rendre la démarche évolutive, itérative et transparente (y compris sur les limites ou axes de progrès)
  • Utiliser le reporting ESG pour redonner du sens, fédérer et retenir les talents
  • Transformer l’ESG en argument fort dans le story-telling auprès des parties prenantes

Faut-il aller vite ou viser un reporting « parfait » ?

Il vaut mieux débuter par une base simple et sincère, quitte à faire évoluer l’ambition ESG progressivement, plutôt que de rester paralysé ou attendre la conformité intégrale. Les investisseurs plébiscitent la sincérité, l’autonomie des managers, la trajectoire de progrès réelle et le sens donné à la démarche. Un reporting vivant, discuté régulièrement, adapté au profil de l’entreprise sera toujours plus défendable qu’un dossier figé ou orienté uniquement par la conformité réglementaire.

À retenir :

Pour les PME et ETI en transformation ou en préparation de cession, structurer un reporting ESG n’est plus un « nice to have » mais un véritable atout de pilotage et de valorisation. La clé : privilégier la sincérité, la simplicité et l’ancrage opérationnel pour renforcer l’attractivité auprès des investisseurs comme des talents. En intégrant progressivement l’ESG à la culture d’entreprise et au pilotage, vous posez des fondations durables pour la croissance future et sécurisez la réussite de vos prochaines opérations stratégiques.

Pour aller plus loin, découvrez nos ressources dédiées au pilotage ESG ou contactez-nous pour un accompagnement sur-mesure adapté à votre contexte.

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François
Viallon
Partner Stratégie

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.

Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.

Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.

François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.

François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.

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