
En 2024–2025, les acquéreurs sont devenus nettement plus sélectifs. Dans un marché en recul et sous pression réglementaire, la qualité documentaire est interprétée comme un indicateur direct de la maîtrise opérationnelle du dirigeant. Un dossier clair, structuré et cohérent réduit les doutes, accélère la due diligence et protège la valorisation.
A contrario, une documentation floue ou incomplète crée des zones de risque qui se traduisent presque toujours par une renégociation du prix, un allongement du processus ou un abandon.
Ce bloc est devenu central depuis l’entrée en application du Cyber Resilience Act et le renforcement du cadre européen (NIS2, DSA, DMA).
Une data room claire n’est pas un stockage : c’est un outil de démonstration. Les acquéreurs attendent une architecture simple, navigable, indexée et homogène.
Préparer sa documentation, c’est contrôler la perception de l’acquéreur et sécuriser la valorisation. Plus votre dossier est clair, structuré et cohérent, plus vous gardez la main sur la négociation et le rythme de la transaction. Les dirigeants qui anticipent transforment la documentation en levier stratégique, pas en contrainte administrative.
Depuis 2024–2025, la hausse des exigences réglementaires (NIS2, Cyber Resilience Act, RGPD renforcé) et l’intégration massive de l’ESG dans les due diligences ont profondément modifié les attentes documentaires. Le marché M&A s’étant contracté, les acquéreurs adoptent une posture plus prudente et exigent des preuves tangibles de maîtrise opérationnelle. Cette évolution impose aux dirigeants de renforcer leur gouvernance documentaire bien avant l’ouverture d’une data room.
Elle révèle votre maturité organisationnelle et conditionne immédiatement le niveau de confiance de l’acquéreur.
Une donnée non sourcée devient un risque et peut justifier une renégociation.
La qualité de l’organisation documentaire est interprétée comme un proxy de la gouvernance.
Les exigences 2025 rendent ces volets incontournables ; toute faiblesse ici crée un risque majeur pour l’acquéreur.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.

Sandrine Montel est Partner Finance chez Scale2Sell. Elle accompagne les dirigeants dans la structuration de leur pilotage financier, la maîtrise de leur rentabilité et la préparation aux grandes étapes de transformation : accélération de la croissance, levée de fonds ou cession.
Avec plus de 20 ans d’expérience en direction financière dans des PME et ETI, Sandrine combine une approche stratégique, une capacité d’analyse pointue et une forte orientation terrain. Elle a accompagné de nombreuses entreprises dans la mise en place d’outils de gestion performants, le dialogue avec les investisseurs, ou encore la sécurisation de leur trésorerie dans des phases critiques.
Chez Scale2Sell, elle agit comme un véritable bras droit financier des dirigeants, en les aidant à prendre des décisions éclairées, fiables et tournées vers la création de valeur.
Sandrine croit profondément que la rigueur financière n’est pas une contrainte, mais un moteur de sérénité et d’impact pour les dirigeants.
Elle vit entre Lyon et Bordeaux, et partage son énergie entre ses missions de conseil, l’accompagnement de jeunes talents de la finance… et son potager bio, qu’elle cultive avec autant de méthode que ses plans de trésorerie.