
Depuis 2023, les PME et ETI évoluent dans un environnement plus risqué et plus exigeant. Cybersécurité sous tension, ralentissement de la croissance, marché M&A plus sélectif : un pivot stratégique mal piloté peut entraîner une décote, tandis qu’un pivot abouti peut devenir un facteur majeur de survalorisation.
Un dirigeant ne doit donc pas se demander s’il doit transformer son entreprise, mais comment le faire sans brûler la valeur. Trois enjeux dominent : sécuriser le modèle, renforcer les actifs immatériels et créer une trajectoire lisible pour un futur repreneur.
Les transformations nécessaires se lisent plus clairement grâce à quelques indicateurs tangibles :
Ces signaux, lorsqu’ils persistent trois à six mois, traduisent généralement une érosion structurelle du modèle. Les identifier tôt permet d’engager un pivot à froid plutôt qu’en situation d’urgence.
Le diagnostic doit relier trois dimensions : modèle économique, modèle opérationnel, modèle humain. Les éléments clés à évaluer :
Le diagnostic doit produire une cartographie simple : ce qui crée de la valeur, ce qui en détruit, ce qui doit être renforcé avant une cession.
Un pivot réussi commence par une vision rédigée « comme si un investisseur devait l’évaluer ». Les décisions doivent répondre à une logique simple : réduire le risque perçu, stabiliser les fondamentaux, renforcer les actifs immatériels.
Dans un marché où les multiples se resserrent (9,5× l’EBITDA en moyenne début 2025 en Europe), la clarté stratégique devient un levier direct de valorisation.
Un pivot ne se joue pas dans les slides : il se joue dans la capacité à exécuter vite, proprement et sans bruit organisationnel. Les facteurs clés :
Le plus grand risque d’un pivot est humain. Perte de talents, résistance, fatigue organisationnelle : tout cela détruit de la valeur. Les dirigeants performants :
Un pivot réussi est celui qui renforce la cohésion plutôt qu’il ne l’érode.
Les acquéreurs de 2024–2025 sont plus exigeants : ils achètent des risques maîtrisés et des actifs immatériels stabilisés. Pour maximiser la valeur, le dirigeant doit rendre le pivot lisible :
Les opérations small cap en hausse de 27 % en 2024 montrent que les repreneurs privilégient les entreprises ayant déjà prouvé leur capacité d’adaptation.
Un pivot stratégique n’est pas seulement une transformation : c’est un levier direct de valorisation lorsqu’il est piloté avec discipline et orienté vers les attentes d’un repreneur. Dans un marché plus sélectif, les dirigeants qui sécurisent leurs fondamentaux, renforcent leurs actifs immatériels et rendent leur trajectoire lisible créent un avantage décisif. La clé : transformer sans fragiliser, documenter chaque progrès et montrer qu’après le pivot, l’entreprise est plus solide, plus prévisible et plus attractive.
Depuis 2023, l’environnement des PME‑ETI est devenu plus risqué : hausse de 15 % des incidents cyber, ralentissement de la croissance, marché M&A plus sélectif malgré un dynamisme fort du small cap. Les dirigeants renforcent leurs investissements en cybersécurité et automatisation pour stabiliser leur modèle avant d’étendre leur offre. Ces évolutions modifient profondément la manière de conduire un pivot : les opérations doivent désormais intégrer une gestion des risques renforcée, une gouvernance plus professionnelle et une documentation rigoureuse pour répondre aux nouvelles attentes des acquéreurs.
La réponse révèle si votre pivot traite un problème structurel ou un symptôme. Un repreneur valorise d’abord la réduction du risque perçu.
Cette question oblige à formaliser les livrables du pivot : documentation, performance, gouvernance, dépendances réduites.
La lisibilité est un facteur clé de valorisation. Un modèle confus ou instable crée une décote immédiate.
Les tensions RH étant élevées, la stabilité humaine conditionne la réussite du pivot et la confiance des repreneurs.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.

Coraline Thieller est partenaire chez Scale2Sell, où elle pilote la mise en place et l’organisation de l’assistanat au sein des entreprises accompagnées.Spécialiste des opérations et de la structuration des fonctions support, elle aide les dirigeants à déléguer efficacement, à fluidifier leur quotidien et à se recentrer sur leur rôle stratégique.
Avant de rejoindre Scale2Sell, Coraline a accompagné de nombreuses startups et PME dans leur structuration interne, en s’appuyant sur une approche à la fois humaine, pragmatique et orientée résultats.
Réactive, bienveillante et ultra opérationnelle, Coraline est la garante d’une assistante qui devient un vrai levier de performance.
Maman de 2 garçons de 15 et 5 ans, Coraline est basée à Aix en Provence

Sandrine Montel est Partner Finance chez Scale2Sell. Elle accompagne les dirigeants dans la structuration de leur pilotage financier, la maîtrise de leur rentabilité et la préparation aux grandes étapes de transformation : accélération de la croissance, levée de fonds ou cession.
Avec plus de 20 ans d’expérience en direction financière dans des PME et ETI, Sandrine combine une approche stratégique, une capacité d’analyse pointue et une forte orientation terrain. Elle a accompagné de nombreuses entreprises dans la mise en place d’outils de gestion performants, le dialogue avec les investisseurs, ou encore la sécurisation de leur trésorerie dans des phases critiques.
Chez Scale2Sell, elle agit comme un véritable bras droit financier des dirigeants, en les aidant à prendre des décisions éclairées, fiables et tournées vers la création de valeur.
Sandrine croit profondément que la rigueur financière n’est pas une contrainte, mais un moteur de sérénité et d’impact pour les dirigeants.
Elle vit entre Lyon et Bordeaux, et partage son énergie entre ses missions de conseil, l’accompagnement de jeunes talents de la finance… et son potager bio, qu’elle cultive avec autant de méthode que ses plans de trésorerie.