
Une gouvernance claire n’est pas un formalisme. C’est un accélérateur de valeur, car elle réduit la dépendance au dirigeant, sécurise les décisions et clarifie le fonctionnement interne pour un investisseur. Dans un projet de cession à 12–36 mois, elle devient un actif décisif : elle rassure, fluidifie la due diligence et lève les doutes sur la continuité opérationnelle.
Les repreneurs valorisent mieux une entreprise dont les décisions sont documentées, les responsabilités clairement réparties et les rituels établis. À l’inverse, une gouvernance peu structurée crée un risque de « trou managérial » après le départ du dirigeant — ce qui pèse immédiatement sur la négociation.
Plus la centralisation est forte, plus la valeur est fragile. Cartographier qui décide réellement révèle souvent des dépendances invisibles : validations systématiques, rôles implicites, absence de relais. Ce diagnostic donne la mesure du risque perçu par un investisseur.
Une gouvernance crédible fonctionne avec un minimum de participation réelle. L’enjeu n’est pas la lourdeur mais la qualité du dialogue : cela démontre que l’entreprise ne dépend pas d’un seul homme et que l’information circule.
Le bon organe dépend de la structure capitalistique et du niveau de maturité. L’objectif : créer un cadre qui challenge, éclaire les décisions et prouve la solidité organisationnelle. Un dispositif simple mais actif vaut mieux qu’un « grand board » sans impact.
La régularité crée la crédibilité. Réunions planifiées, ordre du jour clair, reporting concis et suivi des décisions suffisent à montrer la maturité de l’organisation.
Les indépendants apportent contradiction productive et crédibilité externe. Leur présence démontre qu’un regard objectif challenge les décisions stratégiques. Le recrutement doit viser la complémentarité et la capacité à soutenir comme à challenger.
Éviter la cooptation de profils trop proches : cela ne rassure ni les investisseurs ni les acquéreurs.
Documenter décisions, arbitrages et indicateurs renforce la confiance dans la continuité. Les signaux faibles remontés par le management améliorent la réactivité stratégique — un point analysé de près par les repreneurs.
Une gouvernance active facilite la succession, clarifie les responsabilités futures et rassure sur la stabilité post-cession. Plus le système est explicite, moins le risque perçu est élevé — ce qui améliore la valorisation et la fluidité de la négociation.
Une gouvernance structurée n’est pas une contrainte : c’est un levier direct de valeur, surtout lorsqu’une cession est envisagée. En clarifiant les rôles, en instaurant des rituels réguliers et en intégrant des profils indépendants, l’entreprise devient plus lisible, plus solide et plus attractive pour un investisseur. Le dirigeant y gagne du recul et la négociation y gagne en fluidité. La gouvernance est donc l’un des moyens les plus efficaces pour préparer une transmission réussie.
Analyse stratégique : cette question révèle la dépendance réelle au dirigeant, premier facteur de décote lors d’une cession.
Analyse stratégique : tout ce qui n’est pas visible ou formalisé devient un risque en due diligence.
Analyse stratégique : mesurer la qualité du contre‑pouvoir permet d’évaluer la maturité de la gouvernance.
Analyse stratégique : cette question éclaire les écarts à combler pour maximiser la valorisation et la fluidité de la transmission.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.

Sandrine Montel est Partner Finance chez Scale2Sell. Elle accompagne les dirigeants dans la structuration de leur pilotage financier, la maîtrise de leur rentabilité et la préparation aux grandes étapes de transformation : accélération de la croissance, levée de fonds ou cession.
Avec plus de 20 ans d’expérience en direction financière dans des PME et ETI, Sandrine combine une approche stratégique, une capacité d’analyse pointue et une forte orientation terrain. Elle a accompagné de nombreuses entreprises dans la mise en place d’outils de gestion performants, le dialogue avec les investisseurs, ou encore la sécurisation de leur trésorerie dans des phases critiques.
Chez Scale2Sell, elle agit comme un véritable bras droit financier des dirigeants, en les aidant à prendre des décisions éclairées, fiables et tournées vers la création de valeur.
Sandrine croit profondément que la rigueur financière n’est pas une contrainte, mais un moteur de sérénité et d’impact pour les dirigeants.
Elle vit entre Lyon et Bordeaux, et partage son énergie entre ses missions de conseil, l’accompagnement de jeunes talents de la finance… et son potager bio, qu’elle cultive avec autant de méthode que ses plans de trésorerie.