Dans le cadre d’une cession ou d’une transmission d’entreprise, le recours à un comité d’audit interne ou externe s’impose progressivement comme une bonne pratique pour sécuriser l’opération. Cette instance permet d’anticiper les zones de risques, d’éviter des surprises lors de la due diligence et d’apporter de la crédibilité à la préparation de la vente. Mais au-delà de la conformité et du contrôle, le comité d’audit structure la gouvernance, professionnalise la communication avec les parties prenantes et participe activement à la valorisation de l’entreprise.
La transparence est au cœur de toute opération de cession réussie. Un comité d’audit organise l’identification, le suivi et le traitement des risques financiers, opérationnels et réglementaires. En jalonnant le processus de points de contrôle objectifs, il réduit le « facteur surprise » en face d’investisseurs, d’acquéreurs ou de prêteurs. Cela peut faire la différence dans la perception de votre dossier, particulièrement si votre entreprise manque d’historique ou évolue dans un secteur complexe.
Si certains dirigeants craignent la lourdeur d’un dispositif d’audit, l’expérience prouve qu’un comité bien piloté accélère in fine la cession. Il anticipe les crispations potentielles, limite les dérapages, renforce la qualité des deals et la sérénité du process. L’approche doit cependant rester pragmatique : inutile de singer les grands groupes, mieux vaut adapter le format à la taille et à la culture de l’entreprise. La robustesse de l’audit repose d’abord sur le choix des femmes et des hommes, la clarté des missions et la capacité à tirer parti du retour d’expérience au fur et à mesure du projet.
Mettre en place un comité d’audit dans le cadre d’une cession n’est pas une lubie de grand groupe, mais une démarche structurante pour professionnaliser, fiabiliser et accélérer la transmission. C’est aussi un signal fort envoyé aux parties prenantes : ici, rien n’est laissé au hasard. Un comité d’audit bien dimensionné, transparent et orienté solutions devient un levier de confiance et d’attractivité indispensable – et bien souvent, un atout décisif pour défendre la valorisation en phase de négociation. Prêt à engager la démarche ? Évaluez vos risques et structurez votre comité, avant que le marché ne le fasse à votre place.
François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.
Sandrine Montel est Partner Finance chez Scale2Sell. Elle accompagne les dirigeants dans la structuration de leur pilotage financier, la maîtrise de leur rentabilité et la préparation aux grandes étapes de transformation : accélération de la croissance, levée de fonds ou cession.
Avec plus de 20 ans d’expérience en direction financière dans des PME et ETI, Sandrine combine une approche stratégique, une capacité d’analyse pointue et une forte orientation terrain. Elle a accompagné de nombreuses entreprises dans la mise en place d’outils de gestion performants, le dialogue avec les investisseurs, ou encore la sécurisation de leur trésorerie dans des phases critiques.
Chez Scale2Sell, elle agit comme un véritable bras droit financier des dirigeants, en les aidant à prendre des décisions éclairées, fiables et tournées vers la création de valeur.
Sandrine croit profondément que la rigueur financière n’est pas une contrainte, mais un moteur de sérénité et d’impact pour les dirigeants.
Elle vit entre Lyon et Bordeaux, et partage son énergie entre ses missions de conseil, l’accompagnement de jeunes talents de la finance… et son potager bio, qu’elle cultive avec autant de méthode que ses plans de trésorerie.