
Dans un contexte où les PME et ETI doivent accélérer leur professionnalisation tout en maîtrisant leurs coûts, la direction externalisée s’impose comme un levier à haut rendement. Elle permet d’importer rapidement une expertise senior – financière, RH, opérationnelle ou technologique – sans immobiliser un poste permanent. Ce modèle est particulièrement efficace en phase de structuration ou de préparation à la cession, car il améliore la gouvernance, réduit les zones de risque et augmente la lisibilité pour un repreneur.
Mais pour créer cette valeur, la mission doit être parfaitement cadrée. Une direction externalisée mal définie peut générer l’effet inverse : dépendance, brouillage des responsabilités, documentation insuffisante ou désalignement culturel.
Le diagnostic doit révéler les priorités qui conditionnent la valorisation et la stabilité de l’entreprise : pilotage financier insuffisant, organisation RH sous‑dimensionnée, gouvernance floue, absence de processus formalisés. En phase pré‑cession, ces fragilités deviennent visibles immédiatement aux yeux d’un repreneur.
Un dirigeant externalisé intervient dans un contexte de pression, de vitesse et de visibilité accrue. Le choix du profil devient déterminant pour éviter les dérives.
Le contrat doit prévoir les modalités de reporting, les obligations de confidentialité, la gestion des données stratégiques et un plan de transfert documenté dès le premier jour.
Cas typique : PME sous‑outillée, absence de reporting fiable, visibilité limitée sur la trésorerie. Le DAF externalisé met en place un pilotage du cash, un reporting mensuel et un pré‑budget permettant d’anticiper les risques. Impact : réduction du risque perçu par les repreneurs et meilleure négociation sur la valorisation.
Idéal en période d’instabilité interne ou de forte croissance. Le DRH externalisé structure les processus, sécurise les obligations légales et prépare la cartographie des compétences. Impact : réduction des risques sociaux, meilleure gouvernance.
Utilisé dans les entreprises où l’opérationnel repose trop sur le dirigeant fondateur. Le COO externalisé formalise les processus, structure les équipes et réduit la dépendance. Impact : valorisation plus élevée car continuité opérationnelle démontrée.
La direction externalisée n’est pas une ressource d’appoint mais un accélérateur stratégique. Bien utilisée, elle réduit les risques critiques, structure l’entreprise et améliore directement sa valeur en vue d’une cession. Mais son impact dépend d’un cadrage rigoureux, d’une intégration maîtrisée et d’un transfert total des compétences. Pour un dirigeant, l’enjeu est simple : transformer une intervention temporaire en un gain durable de maturité et de gouvernance.
Depuis 2023, l’usage des directions externalisées s’est fortement accéléré, porté par la baisse de confiance des dirigeants, le ralentissement économique, la pression sur les coûts et la montée des enjeux financiers (cash, pilotage de la performance, conformité extra‑financière). Les tensions sur les recrutements et l’essor de l’IA renforcent encore ce modèle. Les PME et ETI y trouvent un moyen d’importer une expertise senior tout en restant flexibles. Cette évolution accentue l’importance de missions bien cadrées, documentées et orientées transfert, car les repreneurs scrutent désormais la gouvernance et la continuité opérationnelle bien plus qu’auparavant.
Elle permet de révéler si la direction externalisée doit traiter un enjeu de structuration, de performance ou de pré‑cession, et d’éviter une mission floue qui crée de la dépendance.
Cette question clarifie les priorités : cash, gouvernance, RH, cybersécurité. Elle évite de disperser la mission ou de la transformer en support opérationnel.
Elle impose d’anticiper le transfert, la documentation et la montée en compétence interne, points majeurs pour un repreneur.
Elle permet de définir dès le début les indicateurs de performance, les livrables attendus et les bénéfices tangibles pour la valorisation.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.

Coraline Thieller est partenaire chez Scale2Sell, où elle pilote la mise en place et l’organisation de l’assistanat au sein des entreprises accompagnées.Spécialiste des opérations et de la structuration des fonctions support, elle aide les dirigeants à déléguer efficacement, à fluidifier leur quotidien et à se recentrer sur leur rôle stratégique.
Avant de rejoindre Scale2Sell, Coraline a accompagné de nombreuses startups et PME dans leur structuration interne, en s’appuyant sur une approche à la fois humaine, pragmatique et orientée résultats.
Réactive, bienveillante et ultra opérationnelle, Coraline est la garante d’une assistante qui devient un vrai levier de performance.
Maman de 2 garçons de 15 et 5 ans, Coraline est basée à Aix en Provence

Sandrine Montel est Partner Finance chez Scale2Sell. Elle accompagne les dirigeants dans la structuration de leur pilotage financier, la maîtrise de leur rentabilité et la préparation aux grandes étapes de transformation : accélération de la croissance, levée de fonds ou cession.
Avec plus de 20 ans d’expérience en direction financière dans des PME et ETI, Sandrine combine une approche stratégique, une capacité d’analyse pointue et une forte orientation terrain. Elle a accompagné de nombreuses entreprises dans la mise en place d’outils de gestion performants, le dialogue avec les investisseurs, ou encore la sécurisation de leur trésorerie dans des phases critiques.
Chez Scale2Sell, elle agit comme un véritable bras droit financier des dirigeants, en les aidant à prendre des décisions éclairées, fiables et tournées vers la création de valeur.
Sandrine croit profondément que la rigueur financière n’est pas une contrainte, mais un moteur de sérénité et d’impact pour les dirigeants.
Elle vit entre Lyon et Bordeaux, et partage son énergie entre ses missions de conseil, l’accompagnement de jeunes talents de la finance… et son potager bio, qu’elle cultive avec autant de méthode que ses plans de trésorerie.

Thibault Garnier est Partner Technologies chez Scale2Sell. Il accompagne les dirigeants dans la structuration de leur architecture technique, le pilotage de leurs projets digitaux stratégiques et la montée en maturité de leurs équipes tech & produit.
Ancien CTO dans des scale-ups et des PME industrielles en transformation, Thibault a passé plus de 15 ans à construire, faire évoluer et sécuriser des systèmes d’information complexes. Il intervient aujourd’hui aux côtés de dirigeants qui veulent reprendre la maîtrise de leur stack technique, fiabiliser leur roadmap produit, ou accélérer leur digitalisation sans perdre en agilité.
Chez Scale2Sell, Thibault joue un rôle de traducteur entre les enjeux business et les solutions techniques. Il challenge les prestataires, cadre les décisions structurantes et permet aux dirigeants de garder la main sur les choix technos tout en déléguant sereinement leur mise en œuvre.
Thibault croit profondément que la technologie n’a de valeur que si elle sert la vision de l’entreprise et les usages réels du terrain.
Il vit à Nantes, adore les process bien huilés, les plateformes robustes et… les bateaux à voile, qu’il considère comme les systèmes d’information de la mer : tout doit être fiable, réactif et simple à maintenir en condition réelle.