
La cession libère du capital, mais crée une zone de risques. Les 12 à 24 mois qui suivent sont stratégiques : évolutions fiscales récentes, montée du private equity, baisse du poids immobilier, internationalisation des allocations et nouvelles attentes en gouvernance patrimoniale transforment complètement les décisions à prendre. Les dirigeants qui réussissent cette phase sont ceux qui abordent leur patrimoine comme un actif à piloter, non comme un « résultat de cession à placer ».
Le bon séquencement consiste à établir un diagnostic neutre, avant toute décision d’investissement. Cette étape permet d’éviter les mauvais choix sous l’effet de l’euphorie ou de la fatigue de la cession.
Les réformes 2024‑2025 modifient la hiérarchie des décisions pour les cédants. Elles imposent d'intégrer fiscalité actuelle, horizon de détention et scénarios futurs.
Les allocations post‑cession suivent désormais les logiques des Family Offices. Le private equity devient central tandis que le poids de l’immobilier diminue fortement.
La majorité des erreurs post‑cession naissent d’une situation paradoxale : trop de cash. Sans stratégie d’allocation progressive, deux dérives apparaissent : prudence excessive (capital qui s’érode) ou prises de risque excessives (market timing, surexposition sectorielle, effets de mode).
94 % des entrepreneurs sortent confiants, mais 40 % d’entre eux identifient la volatilité financière comme leur plus grand risque. Les biais comportementaux sont amplifiés par la nouveauté de la situation : absence de repères, pression familiale, désir de « se prouver encore ». Structurer l’accompagnement émotionnel est un levier de stabilité.
Le modèle du « family office light » devient la norme chez les nouveaux cédants. L’objectif : centraliser analyse, arbitrages et décisions.
Les 24 mois post‑cession déterminent la solidité de votre patrimoine pour les 20 années suivantes. Fiscalité en mouvement, allocations en recomposition, montée du private equity et besoin d’une gouvernance plus professionnelle créent une équation nouvelle. Les dirigeants qui réussissent sont ceux qui clarifient leurs objectifs, anticipent les réformes, évitent la surliquidité et s’entourent d’un cercle de conseil structuré. Organiser votre patrimoine n’est pas une formalité : c’est votre première décision stratégique après la cession.
Les évolutions 2024‑2025 modifient profondément la gestion patrimoniale des cédants : prorogation de l’abattement dirigeants, resserrement de l’IFI, modification des grilles d’abattement sur plus‑values, montée du private equity, recul de l’immobilier et internationalisation des allocations. Ces changements imposent une mise à jour rapide des stratégies post‑cession, car ils conditionnent les arbitrages des 24 mois suivant la vente et influencent directement votre niveau d’imposition, votre exposition au risque et la performance future de votre capital.
Elle révèle si votre patrimoine sert vos projets, ou s’il reflète seulement vos habitudes passées de dirigeant.
Cette question identifie les urgences, notamment sur l’IFI, les plus‑values et les dispositifs dirigeants.
Elle permet de détecter une situation dangereuse, souvent à l’origine de pertes silencieuses ou de décisions impulsives.
Elle met en lumière si votre gouvernance est suffisamment indépendante, spécialisée et structurée.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.