Beaucoup de dirigeants abordent le reporting comme une contrainte ou une obligation comptable. Pourtant, un système de reporting bien pensé dépasse la simple collecte de chiffres : il permet de piloter son entreprise, d’anticiper les dérives, d’aligner les équipes et de prendre des décisions fondées. C’est aussi la meilleure garantie de valoriser et transmettre son activité sereinement lors d’une cession. Négliger cette dimension, c’est risquer de naviguer à vue ou de « subir » les chiffres plutôt que de les utiliser comme un levier de croissance.
L’offre d’outils de reporting est pléthorique, de l’Excel évolué aux solutions de BI intégrées. Le critère central reste leur adéquation à la maturité de votre structure et à vos enjeux :
L’erreur courante ? Vouloir « le meilleur outil du marché » sans travailler d’abord sur la définition des besoins. Votre outil doit respecter la logique KISS : simplicité, évolutivité, accessibilité.
Le reporting pertinent repose sur un choix rigoureux des indicateurs (financiers, opérationnels, commerciaux, RH…). Inutile de multiplier les KPIs : mieux vaut se concentrer sur 5 à 10 indicateurs actionnables qui collent au modèle économique et aux priorités du moment :
Un autre piège : l’indicateur « décoratif » ou peur de choisir. Osez sortir les indicateurs qui ne servent ni à décider, ni à alerter : tout indicateur inutile dilue l’attention et dégrade la culture de pilotage.
Un bon reporting ne se limite pas à un fichier partagé ou à un dashboard statique. Il repose sur l’animation de routines collectives :
L’excès de reporting (réunions inutiles, redondance de chiffres) est aussi toxique que le manque : gardez toujours l’objectif d’utilité comme boussole. Le reporting « qui ne sert que les actionnaires » est contre-productif : impliquez ceux qui font la performance au quotidien.
Préparer la cession, ce n’est pas bricoler une data room quelques semaines avant d’ouvrir la discussion. Les acquéreurs et investisseurs attendent une traçabilité, une clarté et une régularité des chiffres. Un reporting robuste construit la crédibilité de votre entreprise :
Ne pas anticiper cette composante, c’est s’exposer à des valorisations revues à la baisse, voire à des deal-breakers inattendus.
Enfin, le reporting outil n’est qu’un levier dans une démarche plus large : instaurer une culture du pilotage intelligent, où la donnée éclaire l’action sans la contraindre. Cela nécessite un travail d’acculturation, de pédagogie et d’expérimentation continue, pour que chaque dirigeant et manager s’approprie le pilotage comme une aide à la décision et à la création de valeur.
Le reporting ne doit jamais devenir une fin en soi : il est au service du projet d’entreprise, et non l’inverse.
Un système de reporting PME efficace commence par la bonne définition des besoins, puis par un choix rigoureux d’outils adaptés et d’indicateurs réellement utiles. Il repose sur l’animation de routines collectives qui servent la performance au quotidien et la prépararion de la transmission. Plutôt que de multiplier les indicateurs ou de rechercher la solution parfaite, privilégiez la simplicité, la transparence et l’usage. Vous poserez ainsi les bases d’une croissance pilotée et d’une cession crédible et valorisée.
Prêt à faire évoluer votre culture de reporting ? Découvrez nos outils ou contactez Scale2Sell pour un diagnostic sur-mesure.
François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.
Sandrine Montel est Partner Finance chez Scale2Sell. Elle accompagne les dirigeants dans la structuration de leur pilotage financier, la maîtrise de leur rentabilité et la préparation aux grandes étapes de transformation : accélération de la croissance, levée de fonds ou cession.
Avec plus de 20 ans d’expérience en direction financière dans des PME et ETI, Sandrine combine une approche stratégique, une capacité d’analyse pointue et une forte orientation terrain. Elle a accompagné de nombreuses entreprises dans la mise en place d’outils de gestion performants, le dialogue avec les investisseurs, ou encore la sécurisation de leur trésorerie dans des phases critiques.
Chez Scale2Sell, elle agit comme un véritable bras droit financier des dirigeants, en les aidant à prendre des décisions éclairées, fiables et tournées vers la création de valeur.
Sandrine croit profondément que la rigueur financière n’est pas une contrainte, mais un moteur de sérénité et d’impact pour les dirigeants.
Elle vit entre Lyon et Bordeaux, et partage son énergie entre ses missions de conseil, l’accompagnement de jeunes talents de la finance… et son potager bio, qu’elle cultive avec autant de méthode que ses plans de trésorerie.