
Préparer une transmission dans les 24 à 36 mois est un exercice stratégique. Le marché a changé : les multiples se contractent, les acquéreurs sont plus sélectifs, et la qualité opérationnelle prime davantage que la simple performance financière. Pour un dirigeant de PME ou d’ETI, réussir sa transmission dépend désormais de trois leviers : la réduction du risque perçu, l’optimisation de l’organisation et la structuration d’un processus M&A crédible.
Depuis 2024, les valorisations mid-market reculent légèrement, avec un multiple médian passé de 9,5x à 9,2x en 2025. Cet environnement nécessite des décisions de préparation plus précoces et plus structurées.
Les industriels achètent autour de 8,5x, tandis que les fonds se maintiennent proche de 10x. Cet écart impacte directement la stratégie : viser un fonds implique une préparation organisationnelle plus exigeante ; viser un corporate demande de mettre en avant les synergies opérationnelles.
Le positionnement sectoriel doit orienter le timing et la structuration du deal.
L’objectif : construire une entreprise “investable”, c’est-à-dire lisible, prévisible et moins dépendante du dirigeant.
Les acquéreurs demandent désormais une préparation quasi-équivalente à un process de fonds : documentation solide, business plan étayé, risques identifiés et maîtrisés.
Adaptée lorsqu’il existe un héritier naturel ou un manager fort. Exige une anticipation patrimoniale, juridique et fiscale.
Le choix le plus fréquent. Nécessite un dossier complet :
Utilisée lorsque le dirigeant souhaite un retrait progressif ou optimiser fiscalement son départ.
Intervention limitée mais structurée : passation, transfert relationnel, soutien stratégique.
Dans un marché plus sélectif, la transmission réussie repose sur une préparation de long terme, une organisation solide et une stratégie de deal flexible. Les entreprises les mieux valorisées ne sont pas les plus grosses, mais les plus lisibles, prévisibles et autonomes. Les dirigeants qui anticipent ces exigences ont un avantage décisif dans les négociations.
Depuis 2024, les valorisations mid-market se contractent légèrement et les acquéreurs renforcent leurs exigences. Les multiples varient désormais de 8,5x pour les industriels à près de 10x pour les fonds. Certains secteurs comme la tech et la santé restent robustes, tandis que les secteurs cycliques subissent une pression plus forte. L’environnement de due diligence est plus strict, les mécanismes contractuels se durcissent et les dirigeants doivent anticiper davantage la préparation organisationnelle pour préserver leur valorisation.
Cette question révèle les points faibles qui réduisent le multiple : dépendance au dirigeant, volatilité commerciale, documentation insuffisante.
Elle force à prioriser les actions qui créent un impact immédiat sur la valorisation.
La réponse permet d’adapter la préparation, la narration et le niveau de structuration nécessaire.
Cette question éclaire l’alignement entre vos objectifs financiers et la réalité du marché actuel.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.