
La cession d’une PME ou d’une ETI est un exercice stratégique où chaque choix influence directement la valorisation finale. Dans un marché devenu plus sélectif, les entreprises les mieux préparées captent les meilleures conditions. Ce guide propose une approche opérationnelle centrée sur les risques, les leviers de valorisation et les attentes réelles des acquéreurs en 2025.
La préparation est désormais le facteur numéro 1 qui différencie les dossiers qui se vendent rapidement de ceux qui se renégocient à la baisse. Dans un marché où plus d’un quart des transactions se négocient sous 7x l’Ebitda, la qualité du dossier devient déterminante.
Les audits récents montrent que les renégociations sont principalement causées par des faiblesses opérationnelles non anticipées.
Une entreprise qui arrive en due diligence avec une donnée incertaine perd immédiatement en pouvoir de négociation.
Dans le mid-market, les multiples sont en contraction et les acheteurs plus sélectifs. Le prix dépend moins d’une formule et plus de la capacité à démontrer la résilience du modèle.
À l’inverse, une dépendance à un client clé ou une dette technique importante peuvent entraîner des ajustements significatifs, comme illustré par plusieurs transactions récentes.
Le choix du type d’acquéreur conditionne le processus, la valorisation et le rôle futur du dirigeant.
Recherche de synergies, mais forte sélectivité en 2025.
Toujours actifs grâce à l’abondance des capitaux disponibles. Apprécient les entreprises bien structurées.
Processus plus humain mais souvent plus long.
Le bon choix dépend de la taille de l’entreprise, de son secteur et de l’objectif personnel du dirigeant.
Dans un marché où le volume d’opérations recule de près de 29 % en France, la recherche du bon acquéreur doit être plus structurée.
Un bon acheteur est celui qui a la capacité financière, l’appétence sectorielle et une stratégie alignée avec votre entreprise.
Le prix n’est qu’un élément. Les renégociations post-due diligence sont fréquentes lorsque les risques n’ont pas été anticipés.
Plus les zones d’ambiguïté sont éliminées tôt, plus la transaction se sécurise.
Les acquéreurs valorisent les transitions fluides. Elles réduisent le risque social, opérationnel et commercial.
Dans un marché devenu plus exigeant, la réussite d’une cession dépend de votre capacité à présenter une entreprise structurée, résiliente et lisible. Plus la préparation est rigoureuse, plus la valorisation s’améliore et plus la négociation se sécurise. Anticiper, structurer et professionnaliser votre dossier n’est plus un avantage : c’est une condition pour obtenir les meilleures conditions.
Le marché 2025 est marqué par une baisse des volumes, une contraction des multiples et une sélectivité accrue des acheteurs. Les entreprises les mieux préparées captent davantage de valeur, tandis que les dossiers fragiles subissent des renégociations importantes. L’environnement impose une préparation plus rigoureuse, une gouvernance claire et une maîtrise accrue des risques opérationnels, financiers et cyber.
Un test clé pour tout acquéreur. Une forte dépendance au dirigeant réduit la valeur et augmente le risque perçu.
La solidité des données conditionne le prix final et la fluidité du process.
Les renégociations proviennent souvent de fragilités internes que le dirigeant sous-estime.
Le choix influence la valorisation, la durée du process et le rôle futur du dirigeant.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.