
Dans les entreprises de services, la formalisation de l’offre n’est plus un exercice interne. C’est devenu un levier direct de valorisation, un signal de maturité organisationnelle et un facteur clé durant les due diligences. Les acheteurs recherchent aujourd’hui des modèles réplicables, prévisibles et faiblement dépendants des individus. Une offre structurée réduit le risque perçu, facilite l’intégration post‑rachat et améliore mécaniquement les multiples observés.
Depuis 2023, la tendance “ROI first” renforce cette exigence : les clients comme les repreneurs exigent une visibilité précise sur les livrables, les périmètres, les processus et la rentabilité. Les ESN, cabinets de conseil et agences qui n’ont pas formalisé leurs offres voient leurs marges fluctuer, leurs délais varier et leurs audits devenir complexes. Résultat : décote ou report d’opération.
Une offre “catalogue” claire, modulaire et lisible sert de colonne vertébrale au scaling. Mais surtout, elle rassure un repreneur qui évalue la stabilité du modèle économique. Les entreprises les plus performantes (ESN, ICT, conseil) se distinguent par des offres documentées, packagées et orientées résultats, ce qui réduit la dépendance aux experts seniors.
Un catalogue clair renforce la prévisibilité et fluidifie les audits commerciaux et opérationnels.
Les acheteurs demandent désormais des livrables tangibles avant même la signature. Modéliser les livrables par type de prestation facilite la réplication, réduit la variabilité et permet un contrôle de la qualité.
Pour une PME ou une ESN, c’est un moyen d’abaisser la dépendance au dirigeant et de stabiliser la marge, deux éléments scrutés en due diligence.
Standardiser, c’est sécuriser 80 % du delivery avec des variations contrôlées. Cela permet d’éviter les écarts de qualité et les difficultés d’intégration post‑rachat.
Sans standardisation, les signaux de risque s’accumulent : marges volatiles, dépendance à des “gourous”, délais incohérents — autant d’éléments qui entraînent une décote.
Les SLA et garanties deviennent des prérequis. Ils conditionnent la perception de sérieux et réduisent le risque contractuel identifié par les repreneurs.
Cette transparence améliore la confiance des clients et sécurise les audits juridiques.
Le marché pousse vers une industrialisation : cloud, IA, SaaS et automatisation deviennent la norme. Les outils de pilotage (CRM, ERP, plateformes métiers) renforcent la productivité et apportent la traçabilité exigée par les investisseurs.
Évitez la customisation excessive : les workflows standards restent plus robustes, plus faciles à auditer et mieux acceptés en intégration post‑rachat.
La rentabilité segmentée est un élément clé d'évaluation. Sans granularité, la marge est jugée instable, ce qui crée de la défiance lors des due diligences.
Une entreprise capables de démontrer d'où vient réellement la marge bénéficie d’un multiple supérieur.
La dynamique de marché est claire : les services flous disparaissent au profit d’offres lisibles, mesurables et documentées. Installer des mécanismes de feedback (NPS, enquêtes, comités) permet d’aligner l’offre sur les usages et de consolider la satisfaction client, un signal positif lors des audits.
La formalisation d’offre n’est plus un sujet interne : c’est un levier décisif de valorisation, de réduction du risque perçu et de fluidification des due diligences. Les entreprises de services qui structurent leurs offres, leurs livrables, leurs processus et leur pilotage deviennent plus prévisibles, plus rentables et plus attractives. Ce socle est aujourd’hui indispensable pour accélérer, transmettre ou accueillir un investisseur.
Depuis 2023, le marché des services s’est durci : exigence accrue de tangibilité, montée du “ROI first”, pression sur la rentabilité et attentes plus élevées des repreneurs. Les études récentes montrent que les entreprises capables de structurer, standardiser et digitaliser leurs offres captent l’essentiel des multiples élevés. Dans un marché fragmenté et prudent, la formalisation n’est plus un avantage — c’est une condition de croissance et de transmissibilité.
Indique si l’entreprise est dépendante du dirigeant et si un repreneur percevra un risque opérationnel.
Révèle la capacité à piloter la performance et à justifier un multiple supérieur.
Montre si la valeur est reproductible et si l’entreprise passera les due diligences sans frictions.
Expose la maturité organisationnelle et la capacité à croître sans dépendance critique.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.

Thibault Garnier est Partner Technologies chez Scale2Sell. Il accompagne les dirigeants dans la structuration de leur architecture technique, le pilotage de leurs projets digitaux stratégiques et la montée en maturité de leurs équipes tech & produit.
Ancien CTO dans des scale-ups et des PME industrielles en transformation, Thibault a passé plus de 15 ans à construire, faire évoluer et sécuriser des systèmes d’information complexes. Il intervient aujourd’hui aux côtés de dirigeants qui veulent reprendre la maîtrise de leur stack technique, fiabiliser leur roadmap produit, ou accélérer leur digitalisation sans perdre en agilité.
Chez Scale2Sell, Thibault joue un rôle de traducteur entre les enjeux business et les solutions techniques. Il challenge les prestataires, cadre les décisions structurantes et permet aux dirigeants de garder la main sur les choix technos tout en déléguant sereinement leur mise en œuvre.
Thibault croit profondément que la technologie n’a de valeur que si elle sert la vision de l’entreprise et les usages réels du terrain.
Il vit à Nantes, adore les process bien huilés, les plateformes robustes et… les bateaux à voile, qu’il considère comme les systèmes d’information de la mer : tout doit être fiable, réactif et simple à maintenir en condition réelle.

Sandrine Montel est Partner Finance chez Scale2Sell. Elle accompagne les dirigeants dans la structuration de leur pilotage financier, la maîtrise de leur rentabilité et la préparation aux grandes étapes de transformation : accélération de la croissance, levée de fonds ou cession.
Avec plus de 20 ans d’expérience en direction financière dans des PME et ETI, Sandrine combine une approche stratégique, une capacité d’analyse pointue et une forte orientation terrain. Elle a accompagné de nombreuses entreprises dans la mise en place d’outils de gestion performants, le dialogue avec les investisseurs, ou encore la sécurisation de leur trésorerie dans des phases critiques.
Chez Scale2Sell, elle agit comme un véritable bras droit financier des dirigeants, en les aidant à prendre des décisions éclairées, fiables et tournées vers la création de valeur.
Sandrine croit profondément que la rigueur financière n’est pas une contrainte, mais un moteur de sérénité et d’impact pour les dirigeants.
Elle vit entre Lyon et Bordeaux, et partage son énergie entre ses missions de conseil, l’accompagnement de jeunes talents de la finance… et son potager bio, qu’elle cultive avec autant de méthode que ses plans de trésorerie.