Beaucoup de PME n’ont pas la taille critique pour recruter un Directeur Administratif et Financier (DAF) à temps plein, ou traversent des phases de croissance ou de transition qui réclament une expertise financière pointue sans alourdir la structure. C’est là que la direction externalisée prend tout son sens. À travers une intervention ponctuelle ou récurrente, elle permet de professionnaliser la gestion financière, de sécuriser les prises de décision et d’améliorer la lisibilité des performances de l’entreprise. Cette solution n’est pas réservée aux entreprises en difficulté : elle s’avère aussi précieuse lors d’une phase d’accélération, d’une levée de fonds, ou dans la préparation d’une cession.
Lorsqu’une PME amorce une montée en puissance, la rigueur financière devient indispensable. Une direction externalisée apporte alors :
La direction externalisée est un véritable atout pour fiabiliser les données et rassurer les partenaires ou acquéreurs potentiels :
En cas de départ, congé longue durée ou changement d’organisation, la direction externalisée évite un trou d’air dans la gouvernance financière et assure la continuité opérationnelle.
La direction externalisée n’est pas un remède universel. Si la mission est trop courte ou trop distante, l’impact culturel restera faible. Le principal enjeu : éviter de transformer cette ressource extérieure en simple prestataire technique, déconnecté de la vision à long terme de l’entreprise. L’autre point à surveiller : le risque de dilution de la responsabilité, notamment si la gouvernance n’est pas claire ou si le dirigeant veut tout déléguer.
Dans certains cas, une montée en puissance d’un service comptable interne, couplée à des interventions ponctuelles d’experts (audit, fiscalité, M&A), peut s’avérer plus judicieuse. À l’inverse, la direction externalisée finance s’intègre parfaitement dans une logique de transformation globale, quand elle est pensée comme un accélérateur et non un simple pansement.
Recourir à une direction externalisée finance peut transformer la trajectoire d’une PME en structuration ou en préparation de cession. L’essentiel est de définir des objectifs opérationnels clairs, d’intégrer la fonction dans la gouvernance, et de miser sur l’acculturation interne. Ce choix doit s’inscrire dans une stratégie de création de valeur, en anticipant la transmission des savoirs au sein de l’organisation. Piloter cette externalisation avec méthode, c’est sécuriser l’avenir, accroître l’attractivité de l’entreprise auprès d’investisseurs et préparer sereinement les phases clés de croissance ou de transmission. Réfléchissez à l’opportunité d’une direction externalisée : votre PME est-elle suffisamment structurée pour passer le cap ?
Sandrine Montel est Partner Finance chez Scale2Sell. Elle accompagne les dirigeants dans la structuration de leur pilotage financier, la maîtrise de leur rentabilité et la préparation aux grandes étapes de transformation : accélération de la croissance, levée de fonds ou cession.
Avec plus de 20 ans d’expérience en direction financière dans des PME et ETI, Sandrine combine une approche stratégique, une capacité d’analyse pointue et une forte orientation terrain. Elle a accompagné de nombreuses entreprises dans la mise en place d’outils de gestion performants, le dialogue avec les investisseurs, ou encore la sécurisation de leur trésorerie dans des phases critiques.
Chez Scale2Sell, elle agit comme un véritable bras droit financier des dirigeants, en les aidant à prendre des décisions éclairées, fiables et tournées vers la création de valeur.
Sandrine croit profondément que la rigueur financière n’est pas une contrainte, mais un moteur de sérénité et d’impact pour les dirigeants.
Elle vit entre Lyon et Bordeaux, et partage son énergie entre ses missions de conseil, l’accompagnement de jeunes talents de la finance… et son potager bio, qu’elle cultive avec autant de méthode que ses plans de trésorerie.