
L’apprentissage continu n’est plus un sujet RH. Pour un dirigeant de PME ou d’ETI, c’est un levier direct de valorisation, car une organisation qui apprend est une organisation qui tourne sans son dirigeant. Moins de dépendance, plus de performance, et une transmission plus sereine. Voici comment la formation devient un actif stratégique.
Une entreprise difficile à transmettre est souvent une entreprise où tout repose sur le dirigeant. La montée en compétences crée les relais internes qui rassurent un acheteur et fluidifient la transition.
Investir dans la formation renforce l’autonomie opérationnelle, ce qui abaisse le risque perçu et améliore les conditions de négociation.
Une équipe qui apprend vite absorbe les changements et maintient la performance, même en période de transition. C’est exactement ce qu’un repreneur recherche : continuité + prévisibilité.
La formation devient ainsi un actif immatériel valorisable et un argument solide lors des discussions.
La clé n’est pas de multiplier les formations mais de cibler celles qui renforcent les relais internes et les compétences critiques.
L’objectif : transformer le savoir individuel en capital organisationnel transmissible.
Le dirigeant doit privilégier des formats courts, pragmatiques, intégrés au quotidien, car ils permettent une montée en compétences rapide sans désorganiser l’activité.
Ces méthodes créent une courbe d’apprentissage continue et mesurable.
La mesure est indispensable pour démontrer la montée en puissance des équipes, un élément scruté par les repreneurs.
Ces preuves factuelles rassurent, structurent le narratif de vente et soutiennent la valorisation.
La montée en compétences n’est pas un coût : c’est un levier de transmission, de valorisation et de réduction du risque. Les entreprises qui structurent leur capital humain deviennent transférables, prévisibles et attractives pour un repreneur. Former, c’est investir dans la valeur future.
Elle révèle le niveau de risque humain de l’entreprise et identifie les postes à sécuriser pour améliorer la transmissibilité.
Elle permet d’évaluer le capital organisationnel réellement transmissible à un repreneur.
Elle met en lumière la maturité du middle management et son impact direct sur la valorisation.
La réponse crée les indicateurs à présenter en due diligence pour réduire le risque perçu.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.