Quand on parle de comptabilité analytique à un dirigeant de PME, les réactions vont souvent de l’inquiétude à la résignation : “C’est trop complexe”, “Je n’ai pas le temps”, “C’est pour les grands groupes”. Pourtant, une comptabilité analytique bien pensée, même basique, est un levier redoutable de pilotage.
Elle permet de répondre à des questions fondamentales :
➡️ Quels sont mes clients ou mes produits les plus rentables ?
➡️ Quels projets consomment trop de ressources ?
➡️ Où puis-je optimiser mes marges ?
La comptabilité générale sert à répondre à l’administration fiscale. La comptabilité analytique, elle, sert à répondre au dirigeant.
Elle permet de ventiler les charges et produits selon des axes utiles : par client, par type de prestation, par agence, par canal de vente, etc. Le but ? Mieux comprendre la structure des coûts et de la rentabilité, et donc prendre de meilleures décisions.
Exemples concrets :
On veut tout suivre, tout ventiler… et personne ne s’y retrouve. Résultat : l’outil est abandonné après deux mois.
👉 Mieux vaut commencer simple, pertinent et actionnable, puis affiner avec le temps.
Un axe analytique n’a de valeur que s’il correspond à la manière dont on vend, livre et facture. Si vos équipes commerciales, projet ou ADV ne s’y retrouvent pas, ça ne tiendra pas.
Si tout repose sur l’expert-comptable ou sur un collaborateur isolé, l’analyse sera toujours partielle ou en retard.
👉 Il faut impliquer les équipes, avec des process simples : affectation des temps, ventilation des achats, etc.
On ne pilote pas une entreprise avec 10 dimensions. Commencez par un ou deux axes clés pour votre activité.
Par exemple :
Chaque charge doit pouvoir être affectée à un axe de manière fluide. Exemples :
L’important est la cohérence, pas la précision au centime près.
Pas besoin de SAP ou Oracle. Un simple export de votre outil comptable vers Excel ou Google Sheets peut suffire au départ. Sinon, certains logiciels comme Pennylane, Dext, Evoliz ou Sage 100 proposent des modules analytiques accessibles.
L’essentiel est de pouvoir :
Pas besoin d’un rapport de 30 pages. Une revue analytique mensuelle avec votre DAF ou votre bras droit peut suffire. À chaque fois, se poser :
Un repreneur veut comprendre d’où vient la rentabilité de l’entreprise. Si vous êtes capable de démontrer que :
… vous valorisez fortement votre entreprise, et vous inspirez confiance.
Une comptabilité analytique simple, c’est un GPS pour dirigeants.
Elle ne remplace pas la stratégie, mais elle l’éclaire. Chez Scale2Sell, on aide les dirigeants à la mettre en place sans complexité inutile, pour qu’ils puissent enfin décider avec des données concrètes, pas à l’intuition.
Sandrine Montel est Partner Finance chez Scale2Sell. Elle accompagne les dirigeants dans la structuration de leur pilotage financier, la maîtrise de leur rentabilité et la préparation aux grandes étapes de transformation : accélération de la croissance, levée de fonds ou cession.
Avec plus de 20 ans d’expérience en direction financière dans des PME et ETI, Sandrine combine une approche stratégique, une capacité d’analyse pointue et une forte orientation terrain. Elle a accompagné de nombreuses entreprises dans la mise en place d’outils de gestion performants, le dialogue avec les investisseurs, ou encore la sécurisation de leur trésorerie dans des phases critiques.
Chez Scale2Sell, elle agit comme un véritable bras droit financier des dirigeants, en les aidant à prendre des décisions éclairées, fiables et tournées vers la création de valeur.
Sandrine croit profondément que la rigueur financière n’est pas une contrainte, mais un moteur de sérénité et d’impact pour les dirigeants.
Elle vit entre Lyon et Bordeaux, et partage son énergie entre ses missions de conseil, l’accompagnement de jeunes talents de la finance… et son potager bio, qu’elle cultive avec autant de méthode que ses plans de trésorerie.