La direction externalisée consiste à confier, à un expert externe, le pilotage stratégique et/ou opérationnel d'une fonction clé de l'entreprise (finance, RH, marketing, technique), à temps partiel ou sur une mission définie. En PME, ce dispositif répond à plusieurs objectifs : sécuriser la prise de décision sans recruter, accélérer la structuration, combler un déficit de compétences internes ou préparer une étape clé (croissance, cession, transformation). La direction externalisée est particulièrement adaptée dans les phases d’incertitude où la flexibilité prime sur le coût fixe.
Le contrôle passe d'abord par un contrat de mission clairement établi : objectifs, livrables, reporting, gouvernance. Il est recommandé de mettre en place des points réguliers, un accès partagé aux informations stratégiques pertinentes et une feuille de route validée par le dirigeant. L’externe doit s’inscrire dans la culture d’entreprise et fonctionner en binôme avec une ressource interne relais, pour garantir la montée en compétence et le relais futur.
Le consultant formule des recommandations. Le directeur externalisé pilote, coordonne, tranche et agit comme membre de la direction. Il s’implique dans l’opérationnel et dans la transformation sur le terrain, souvent dans la durée, avec une obligation de résultat (pas seulement de moyens).
Un management structuré – même externalisé – rassure l’acheteur sur la continuité opérationnelle et la maîtrise des risques, point crucial lors de la due diligence. L’essentiel est de prouver que la fonction est pérenne (processus documentés, relais identifiés). Si le dispositif n’est qu’une rustine sans transfert de compétence, il peut susciter la méfiance. Mais un accompagnement bien structuré accroît la désirabilité et peut impacter positivement la valorisation.
Oui, à condition d’en faire un objectif explicite dès le début : prévoir transfert de compétence, documentation, formation de relais internes et accompagner le recrutement ou la montée en puissance d’un successeur interne. Une feuille de route « handover » doit être formalisée avec l’externe.
Le temps partagé (quelques jours par mois/semaine) permet flexibilité et maîtrise des coûts. En général : contrat de prestation de service précisant livrables, moyens, objectifs de résultats, obligation de confidentialité et clause de reporting. Durées : 6 à 24 mois selon la mission.
Une direction externalisée bouscule les habitudes : risque de désalignement ou d'incompréhension, mais aussi opportunité d’apprentissage et d’ouverture. L’enjeu est de travailler la communication interne et d’impliquer les managers pour éviter le rejet (« corps étranger ») et favoriser une culture collaborative.
Oui, notamment dans les phases de mutation ou si plusieurs fonctions sont sous-dimensionnées. Cependant, il faut une coordination stricte et un référent interne pour éviter les silos d’experts et garantir la cohérence d’ensemble.
Transparence sur les objectifs (professionnalisation, accompagnement, pas remplacement). Valoriser l’opportunité de mentorat/expertise et rassurer sur la complémentarité avec l’équipe existante. Intégrer rapidement l’expert aux réunions et aux processus décisionnels.
Majoritairement pertinent pour PME et ETI (10 à 200 salariés) ; au-delà, les besoins justifient souvent une équipe structurée en interne. En-dessous, c’est davantage du soutien ponctuel ou du conseil ciblé.
La direction externalisée n'est ni une solution de facilité, ni un gadget RH : c'est un véritable levier de structuration et de sécurisation pour les PME qui veulent accélérer ou se préparer à la transmission sans s'alourdir. L'essentiel : clarifier les objectifs, garder la main sur la gouvernance, préparer la transmission des savoirs et s’assurer d’une réelle valeur ajoutée pour l'entreprise et ses équipes. Vous vous interrogez sur la pertinence ou la mise en œuvre dans votre contexte ? Prenez le temps d'anticiper, de cadrer la mission et de challenger votre dispositif pour maximiser les bénéfices à long terme.
François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.
Coraline Thieller est partenaire chez Scale2Sell, où elle pilote la mise en place et l’organisation de l’assistanat au sein des entreprises accompagnées.Spécialiste des opérations et de la structuration des fonctions support, elle aide les dirigeants à déléguer efficacement, à fluidifier leur quotidien et à se recentrer sur leur rôle stratégique.
Avant de rejoindre Scale2Sell, Coraline a accompagné de nombreuses startups et PME dans leur structuration interne, en s’appuyant sur une approche à la fois humaine, pragmatique et orientée résultats.
Réactive, bienveillante et ultra opérationnelle, Coraline est la garante d’une assistante qui devient un vrai levier de performance.
Maman de 2 garçons de 15 et 5 ans, Coraline est basée à Aix en Provence
Sandrine Montel est Partner Finance chez Scale2Sell. Elle accompagne les dirigeants dans la structuration de leur pilotage financier, la maîtrise de leur rentabilité et la préparation aux grandes étapes de transformation : accélération de la croissance, levée de fonds ou cession.
Avec plus de 20 ans d’expérience en direction financière dans des PME et ETI, Sandrine combine une approche stratégique, une capacité d’analyse pointue et une forte orientation terrain. Elle a accompagné de nombreuses entreprises dans la mise en place d’outils de gestion performants, le dialogue avec les investisseurs, ou encore la sécurisation de leur trésorerie dans des phases critiques.
Chez Scale2Sell, elle agit comme un véritable bras droit financier des dirigeants, en les aidant à prendre des décisions éclairées, fiables et tournées vers la création de valeur.
Sandrine croit profondément que la rigueur financière n’est pas une contrainte, mais un moteur de sérénité et d’impact pour les dirigeants.
Elle vit entre Lyon et Bordeaux, et partage son énergie entre ses missions de conseil, l’accompagnement de jeunes talents de la finance… et son potager bio, qu’elle cultive avec autant de méthode que ses plans de trésorerie.