
Valoriser une entreprise de logistique et stockage en vue d’une cession dans 12–36 mois repose sur trois leviers majeurs : la qualité des contrats, la structure de coûts (immobilier, énergie, main‑d’œuvre) et la maturité opérationnelle (automatisation, process, dépendance clients). Les repreneurs ne cherchent plus des volumes, mais de la prévisibilité et de la résilience.
Les processus de cession récents montrent une évolution nette : la valeur dépend moins d’indicateurs génériques et davantage d’éléments capables de sécuriser les marges malgré la hausse des loyers, des coûts énergétiques et des contraintes ESG.
En 2025, les loyers d’entrepôts premium ont progressé de plus de 26 % depuis 2022 et les coûts énergétiques repartent à la hausse. Dans le même temps, les taux de vacance logistique se contractent progressivement, renforçant la valeur stratégique des sites bien placés.
Conséquence directe : les repreneurs valorisent plus fortement les entreprises disposant d’actifs modernisés, conformes ESG et situés dans des zones où le foncier est rare.
Les multiples sont aujourd’hui difficiles à standardiser, mais la logique d’analyse reste constante.
Utilisé surtout pour les sociétés très contractuelles, ou dotées d’actifs immobiliers forts.
Méthode dominante car elle reflète la qualité opérationnelle.
Critique pour les entreprises dotées d’entrepôts, de plateformes automatisées ou d’emplacements premium.
Les due diligences 2024‑2025 intègrent désormais systématiquement :
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La valorisation d’une entreprise logistique dépend désormais moins des volumes traités que de la visibilité opérationnelle, de la qualité des sites et de la stabilité contractuelle. En travaillant ces trois axes dans les 12–36 mois précédant une cession, un dirigeant peut sécuriser une prime significative dans un marché où les repreneurs sont de plus en plus exigeants.
Les données 2024‑2025 montrent une hausse durable des loyers logistiques, une pression énergétique renouvelée et une demande accrue pour des sites conformes ESG. Ces tendances renforcent la prime accordée aux actifs modernisés et à la stabilité contractuelle. Les dirigeants doivent intégrer ces évolutions dans leur stratégie de cession, car elles influencent directement les due diligences et les multiples effectivement proposés.
Cette question révèle le niveau de risque perçu par un repreneur et l’impact direct sur la décote appliquée. Plus la concentration est élevée, plus la valorisation se contracte.
La réponse conditionne les Capex futurs, un élément clé dans les négociations car il influence immédiatement le prix et les conditions de reprise.
La lisibilité et la stabilité des marges déterminent la confiance de l’acquéreur et la capacité à justifier un multiple élevé.
Les clauses d’indexation, d’engagement ferme et de répercussion des coûts constituent la base d’une valorisation solide et défendable.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.
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