Pourquoi (et comment) recruter une assistante de direction avant d’en avoir "vraiment besoin"

Pourquoi (et comment) recruter une assistante de direction avant d’en avoir "vraiment besoin"
April 28, 2025

Beaucoup de dirigeants attendent d’être débordés, à bout de souffle ou en retard partout pour envisager le recrutement d’une assistante de direction.

C’est une erreur.

Car à ce stade, il est déjà (presque) trop tard :
➡️ Le dirigeant n’a plus de temps à consacrer à la transmission,
➡️ Le recrutement se fait dans l’urgence,
➡️ L’onboarding est bâclé,
➡️ L’assistante devient une “pompière de luxe” au lieu d’un vrai levier de structuration.

Chez Scale2Sell, on défend une autre approche :
👉 Recruter une assistante avant d’en avoir désespérément besoin,
👉 Pour l’intégrer en douceur,
👉 Et l’installer comme premier pilier de la scalabilité et du pilotage.

⏱ Pourquoi recruter avant le débordement ?

✅ 1. Parce que l’onboarding demande… du temps

Former une assistante, c’est :

  • Expliquer votre fonctionnement,
  • Partager vos outils,
  • Poser vos priorités,
  • Laisser de la place à l’initiative.

🎯 Tout cela demande du temps calme.
Le bon moment pour recruter, c’est quand vous avez encore l’espace pour transmettre.

✅ 2. Parce que déléguer demande de l’anticipation

La délégation ne marche que si :

  • On sait quoi déléguer,
  • On a préparé un périmètre clair,
  • On a réfléchi aux règles du jeu.

Or, tout cela s’élabore mieux à froid qu’à chaud.
👉 Recruter une assistante dans un moment de relative stabilité permet une montée en charge progressive et sécurisée.

✅ 3. Parce que l’assistante ne sert pas qu’à “soulager” le dirigeant

Bien utilisée, elle est :

  • La tour de contrôle du quotidien,
  • Le filtre du temps et de l’énergie,
  • La mémoire des process,
  • Le point d’appui des fonctions support.

🧩 Ce rôle structure l’entreprise même quand le dirigeant est encore “disponible”.
C’est un pari de croissance, pas un pansement.

🎯 Comment recruter intelligemment une assistante de direction (au bon moment)

1. Identifier ce que vous voulez vraiment déléguer

Commencez par lister tout ce que vous faites en une semaine :
🔹 Ce que vous seul pouvez faire
🔹 Ce que vous pourriez déléguer
🔹 Ce que vous devriez arrêter

Cela vous permettra de définir un périmètre de mission cohérent et progressif.

2. Rédiger une fiche de poste orientée “levier” et pas “tâches”

Évitez les fiches de poste génériques du type :

“Gérer l’agenda, prendre les appels, organiser les déplacements…”

Privilégiez une approche par objectifs et impacts :

“Structurer le temps du dirigeant”, “Assurer la fluidité des projets internes”, “Fiabiliser la circulation de l’information”, etc.

3. Commencer à temps partiel ou en test sur 3 mois

Pas besoin d’un CDI à temps plein dès le départ.
🎯 Une collaboration en temps partagé, une mission freelance ou un CDD d’ajustement permet :

  • De tester la collaboration
  • De structurer sans pression
  • De faire monter la charge progressivement

4. Outiller et ritualiser dès le départ

Dès l’arrivée de l’assistante :

  • Partagez votre calendrier
  • Centralisez vos outils (Drive, Notion, Trello, etc.)
  • Mettez en place un point hebdo cadré
  • Fixez des objectifs clairs, même modestes

🎯 Cela donne un cadre de progression et évite la frustration des deux côtés.

🚀 Et pour la cession ?

Un repreneur voit immédiatement la différence :

  • Une entreprise trop dépendante du dirigeant = risque + décote
  • Une entreprise avec une assistante intégrée dans les rituels, les process et la com interne = stabilité + valeur

👉 Recruter trop tard, c’est transmettre une entreprise fragile.
👉 Recruter au bon moment, c’est montrer une entreprise solide, qui tourne.

À retenir :

Le mauvais réflexe, c'est : Recruter en urgence quand on n’en peut plus
La meilleure alternative, c'est : Anticiper le besoin dès les premiers signes

Le mauvais réflexe, c'est : Chercher à “soulager” vite
La meilleure alternative, c'est : Construire une vraie fonction d’appui

Le mauvais réflexe, c'est : Laisser l’assistante dans l’exécution pure
La meilleure alternative, c'est : En faire un levier de pilotage transverse

Le mauvais réflexe, c'est : Se dire “je n’ai pas le temps de déléguer”
La meilleure alternative, c'est : Se créer du temps en déléguant

Recruter une assistante n’est pas une dépense de confort.
C’est un acte stratégique. Un vrai signal de maturité.

Chez Scale2Sell, on accompagne les dirigeants pour professionnaliser leur structure. Et souvent, tout commence par une embauche bien pensée, au bon moment, pour les bonnes raisons.

Allez plus loin, échangez avec un partner !

Coraline
Coraline
Thieller
Partner Délégation

Coraline Thieller est partenaire chez Scale2Sell, où elle pilote la mise en place et l’organisation de l’assistanat au sein des entreprises accompagnées.Spécialiste des opérations et de la structuration des fonctions support, elle aide les dirigeants à déléguer efficacement, à fluidifier leur quotidien et à se recentrer sur leur rôle stratégique.

Avant de rejoindre Scale2Sell, Coraline a accompagné de nombreuses startups et PME dans leur structuration interne, en s’appuyant sur une approche à la fois humaine, pragmatique et orientée résultats.

Réactive, bienveillante et ultra opérationnelle, Coraline est la garante d’une assistante qui devient un vrai levier de performance.

Maman de 2 garçons de 15 et 5 ans, Coraline est basée à Aix en Provence