La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) s’est imposée comme un critère central de compétitivité et de valorisation pour les PME et ETI françaises. La pression des clients, investisseurs et talents, la réglementation (CSRD, loi Pacte, taxonomie verte), mais aussi la transformation de la culture managériale poussent à intégrer des pratiques plus responsables. Or, structurer une démarche RSE solide n’est pas simple : manque de temps, de ressources internes, difficulté à choisir les bons indicateurs ESG, absence de méthode adaptée aux enjeux réels de l’entreprise.
L’externalisation de la direction RSE consiste à confier à un expert externe, partagé ou en mission, le pilotage et la structuration de la démarche RSE. Concrètement, cela permet :
Les bénéfices sont nombreux : gain de temps, crédibilité accrue devant les investisseurs, meilleure préparation à une levée de fonds ou une cession (véritable plus-value lors d’un audit due diligence), attractivité renforcée auprès des talents, alignement avec les exigences des clients grands comptes.
Un diagnostic initial approfondi (entretiens, cartographie des enjeux, analyse des pratiques et signaux faibles) permet de poser un état des lieux objectif. L’expert RSE externe identifie :
La direction RSE externalisée élabore une roadmap priorisée, partant des quick wins jusqu’aux chantiers structurants. Le choix des indicateurs ESG (Qualité de vie au travail, bilan carbone, mixité… selon les enjeux sectoriels) garantit un suivi concret. Évitez les listes d’indicateurs « à la mode » sans lien avec la création de valeur spécifique à votre activité.
La réussite repose sur la simplicité d’exécution : formalisation de plans d’actions clairs, choix d’outils légers (tableaux de bord partagés, solutions de pilotage RSE adaptées aux PME), formation succincte des managers, intégration des leviers RSE dans les décisions stratégiques et commerciales. Un reporting régulier permet d’ajuster en continu la démarche et de démontrer l’impact réel, notamment en amont d’une cession ou d’une levée de fonds.
Il existe désormais des solutions accessibles (MyLabel, Vendredi, Zei, sosten, Impact Track…) qui facilitent la collecte des données, la simulation d’impact et la communication auprès des parties prenantes. L’externalisation permet de sélectionner des outils adaptés au niveau de maturité de l’entreprise et d’éviter l’écueil de la «tool fatigue» : trop d’outils, pas assez d’impact mesurable.
Vouloir « tout faire d’un coup » ou se lancer dans une labellisation RSE avant d’avoir structuré les fondamentaux expose à la désillusion et au décrochage en interne. De même, externaliser la RSE ne veut PAS dire déresponsabiliser les équipes : l’expert externe convient d’un transfert de compétence progressif et d’un passage de témoin, afin que la démarche soit durable.
Certains pensent encore que la RSE n’est qu’un sujet d’image : c’est une vision dépassée. Les entreprises qui intègrent la RSE comme levier de performance anticipent les attentes des investisseurs, valorisent mieux leur actif immatériel au bilan et réduisent leurs risques opérationnels – autant d’arguments lors d’une cession ou d’une levée de fonds.
Déployer une direction RSE externalisée, c’est rendre sa PME ou ETI plus résiliente, structurée et attractive pour les acteurs du M&A ou du capital. C’est aussi embarquer l’ensemble des collaborateurs dans une dynamique créatrice de sens et de valeur. L’enjeu : ne plus avoir à « prouver » le sérieux de ses engagements, mais le démontrer dans ses chiffres, ses process, et sa culture d’entreprise, au service de la croissance et de la transmission.
Pour les PME et ETI, externaliser la direction RSE n’est plus un luxe mais un accélérateur de structuration, de valorisation et d’attractivité, à condition de garder l’exigence opérationnelle et humaine au cœur de la démarche.
En adoptant une méthodologie pragmatique, des outils adaptés, et en évitant les écueils classiques, la fonction RSE passe d’un sujet périphérique à un authentique levier de croissance et de réussite pour votre entreprise, aujourd’hui et au moment critique de sa transmission ou de sa levée de fonds. Et si la prochaine étape était d’envisager votre propre feuille de route RSE, préparée avec les bons partenaires ?
François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.
Coraline Thieller est partenaire chez Scale2Sell, où elle pilote la mise en place et l’organisation de l’assistanat au sein des entreprises accompagnées.Spécialiste des opérations et de la structuration des fonctions support, elle aide les dirigeants à déléguer efficacement, à fluidifier leur quotidien et à se recentrer sur leur rôle stratégique.
Avant de rejoindre Scale2Sell, Coraline a accompagné de nombreuses startups et PME dans leur structuration interne, en s’appuyant sur une approche à la fois humaine, pragmatique et orientée résultats.
Réactive, bienveillante et ultra opérationnelle, Coraline est la garante d’une assistante qui devient un vrai levier de performance.
Maman de 2 garçons de 15 et 5 ans, Coraline est basée à Aix en Provence