
Un tableau de bord adapté à une cession ne sert pas à « suivre des chiffres ». Il sert à réduire l’incertitude, à prouver la maîtrise opérationnelle et à sécuriser la valorisation face à des repreneurs devenus plus sélectifs depuis 2024–2025.
Dans un marché où plus d’un quart des deals se concluent sous 7x l’EBITDA et où seuls les actifs réellement maîtrisés obtiennent une prime, un dirigeant doit piloter avec des indicateurs qui répondent à une question simple :
Sommes-nous capables de démontrer une trajectoire crédible et réplicable dans les 12–36 mois ?
Ces KPI permettent à un repreneur d’évaluer la solidité de la demande et la qualité du pipeline.
Ce que cela dit au repreneur : capacité à prédire le revenu, dépendances critiques, robustesse du marché.
En période de financement tendu, la rentabilité opérationnelle devient un filtre majeur.
Ce que cela dit au repreneur : soutenabilité du modèle et capacité à générer de la valeur indépendamment du fondateur.
Ce que cela dit au repreneur : résilience, capacité d’investissement et niveau de risque court terme.
Ce que cela dit au repreneur : capacité de l’équipe à maintenir la trajectoire post-cession.
Ce que cela dit au repreneur : potentiel de croissance sans explosion des coûts.
Une page. Codes couleur simples. Priorité à l’interprétation.
Un rythme mensuel ou bimensuel pour installer un pilotage prévisible.
Chaque KPI doit déclencher une action en cas de dérive.
Chaque ligne doit répondre à la question : « que dira la due diligence ? »
Un tableau de bord orienté cession n’est pas un outil de reporting : c’est un levier de valorisation. Plus vos indicateurs réduisent l’incertitude, plus vous sécurisez la négociation. Dans un marché plus exigeant, disposer d’un pilotage clair, régulier et interprétable devient un avantage stratégique décisif.
Depuis 2024–2025, les investisseurs exigent des tableaux de bord plus structurés, plus fiables et plus automatisés. La baisse générale de visibilité économique et le resserrement des conditions de financement renforcent la valeur des indicateurs liés à la rentabilité, au cash et à la récurrence des revenus. Le marché des cessions, plus sélectif, privilégie désormais les entreprises capables de démontrer une trajectoire prévisible et un pilotage normé. Ces évolutions rendent indispensable un tableau de bord aligné sur les attentes des due diligences.
Ils révèlent votre capacité à générer du chiffre d’affaires futur de manière stable, critère central pour sécuriser un multiple élevé.
Ils permettent d’évaluer la capacité de l’entreprise à créer de la valeur indépendamment du fondateur.
Ils éclairent la solidité financière, la gestion du cash et la robustesse opérationnelle.
Il démontre si la croissance pourra être menée sans restructuration lourde après la cession.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.