
Dans le coaching sportif comme dans l’ensemble des services experts, la croissance crée un paradoxe : plus la demande augmente, plus le dirigeant devient un goulot d’étranglement. Cette dépendance fragilise l’entreprise, limite son développement et réduit sa valorisation en cas de transmission.
Les tendances récentes du secteur montrent une professionnalisation rapide : diversification des offres, digitalisation, attentes accrues en matière d’expérience client. Dans ce contexte, la structuration du back‑office n’est plus une option : elle conditionne la capacité de l’entreprise à délivrer sereinement, à se développer et à devenir transmissible.
L’assistanat – externalisé ou internalisé – devient un levier stratégique bien avant d’être un confort opérationnel. Il intervient au moment où le dirigeant dépasse un volume critique (20 à 25 heures hebdomadaires de prestations facturables ou une vingtaine de clients actifs), seuil où la gestion quotidienne commence à dégrader la qualité de service et la performance commerciale.
En M&A, la dépendance au fondateur est l’un des premiers facteurs de décote dans les entreprises de coaching ou de bien‑être. Les repreneurs recherchent des organisations capables de fonctionner sans l’expert principal. Cela passe par :
Les studios et structures les plus résilients sont ceux qui ont professionnalisé leur gestion : planning, accueil client, qualité, pilotage. Ce sont aussi ceux qui suscitent l’intérêt des investisseurs, notamment dans un marché où les deals restent sélectifs mais soutenus pour les sociétés bien organisées.
Une assistante prend en charge l’organisation des séances, la coordination des coachs et la gestion des remplacements. Elle stabilise la charge opérationnelle, ce qui réduit l’implication du dirigeant dans la micro‑gestion et améliore le taux d’occupation.
Elle assure la gestion des contrats, la facturation et les relances. Ces tâches, critiques pour la trésorerie, deviennent fiables et prévisibles. Un processus financier solide augmente immédiatement la lisibilité pour un acquéreur.
Mise à jour des profils, organisation des points de suivi, coordination avec les partenaires. Une expérience client cohérente, documentée et reproductible augmente la fidélisation et crée un actif transmissible.
L’assistante gère la programmation des contenus, les avis clients et le lien avec les prestataires. Cela renforce la marque et contribue à la stabilité du flux d’acquisition.
Organisation des stages, ateliers, achats matériels, fournisseurs : l’assistante fiabilise la préparation, ce qui évite au dirigeant de basculer constamment en mode « urgence ».
Elle libère le dirigeant, elle ne le substitue pas.
Adapté aux structures en croissance ou à besoins variables. Pertinent jusqu’à un volume d’activité équivalent à 7–10 coachs ou environ 200 clients actifs.
Recommandé dès que l’entreprise franchit le seuil où la confidentialité, la coordination interne et la culture deviennent stratégiques, souvent au-delà de 10 salariés ou lorsque la charge administrative devient continue.
L’objectif : construire une organisation stable qui fonctionne même lorsque le dirigeant s’absente – un critère majeur de valorisation.
Dans un secteur en pleine expansion mais économiquement exigeant, les entreprises de coaching qui structurent tôt leur organisation prennent une longueur d’avance. La délégation n’est pas un coût : c’est un levier stratégique pour réduire la dépendance au dirigeant, améliorer la performance et renforcer la valeur de l’entreprise en cas de cession. En construisant un back‑office solide, vous transformez votre modèle de “praticien expert” en véritable entreprise transmissible.
Les données récentes montrent une croissance soutenue du coaching sportif et professionnel, avec une forte digitalisation et une professionnalisation accélérée du marché. Cette dynamique renforce l’importance d’une organisation interne solide : la volatilité de la clientèle, l’intensité concurrentielle et les exigences de qualité rendent la délégation indispensable pour maintenir la performance. Par ailleurs, dans un contexte M&A plus sélectif, les entreprises capables de fonctionner sans leur fondateur bénéficient d’une attractivité nettement supérieure.
Elle révèle immédiatement le niveau de dépendance au fondateur, premier facteur de décote en M&A.
Un acquéreur recherche une organisation reproductible ; l’absence de formalisation est une alerte.
Identifier ce qui sature le dirigeant permet de cibler les tâches à déléguer pour libérer la capacité.
La distinction entre production experte et gestion administrative oriente le dimensionnement du back‑office.

Coraline Thieller est partenaire chez Scale2Sell, où elle pilote la mise en place et l’organisation de l’assistanat au sein des entreprises accompagnées.Spécialiste des opérations et de la structuration des fonctions support, elle aide les dirigeants à déléguer efficacement, à fluidifier leur quotidien et à se recentrer sur leur rôle stratégique.
Avant de rejoindre Scale2Sell, Coraline a accompagné de nombreuses startups et PME dans leur structuration interne, en s’appuyant sur une approche à la fois humaine, pragmatique et orientée résultats.
Réactive, bienveillante et ultra opérationnelle, Coraline est la garante d’une assistante qui devient un vrai levier de performance.
Maman de 2 garçons de 15 et 5 ans, Coraline est basée à Aix en Provence