
Le secteur des agences de communication (publicité, relations publiques, communication numérique) pèse en 2025 environ 430 à 450 milliards USD à l’échelle mondiale ("precision": "estimation"), avec une structure hautement fragmentée mais dominée par cinq grands groupes : WPP, Publicis, Omnicom, IPG et Dentsu. Les marchés européens représentent près de 20 % du CA mondial, centrés sur la communication corporate, l’ESG et la réputation.
La croissance est tirée par la digitalisation et l'essor des formats IA et data-driven, mais reste vulnérable à la cyclicité publicitaire et aux pressions budgétaires. La concentration reste moyenne à élevée : les holdings captent 55–60 % des revenus totaux ("precision":"estimation"). La rentabilité moyenne se situe autour de 10–15 % de marge opérationnelle, en recul structurel lié aux investissements en IA et aux coûts de talents.
Les grandes holdings sont confrontées à des entrants hybrides :
Le tissu des agences indépendantes reste dense, mais subit une pression sur les prix et les talents, poussant à des rapprochements par logique de taille critique ou de spécialisation sectorielle.
Les agences capables d’intégrer IA, data et créativité au sein d’un modèle multifonctionnel sortiront gagnantes d’ici 2028. La valeur se déplace vers les services à forte intensité technologique (activation, mesure, ciblage, contenus automatisés).
Les pools de rentabilité se déplacent vers :
Les modèles traditionnels à base d'honoraires horaires seront remplacés par des systèmes de rémunération à la performance ou à la valeur délivrée.
Description : L’adoption massive de l’IA générative et de la data analytique transforme en profondeur la création publicitaire, la planification média et la personnalisation client. Les campagnes deviennent entièrement modulables et gérées par IA.
Probabilité : élevée
Impact sur la thèse : positif
Acteurs gagnants : Accenture Song, Publicis, WPP Open, startups IA.
Acteurs perdants : agences locales traditionnelles sans capabilities data.
Description : Intensification des régulations européennes et tensions transatlantiques sur la gestion des data et la conformité publicitaire, restreignant les transferts de données vers les États-Unis.
Probabilité : moyenne
Impact sur la thèse : neutre à négatif
Facteurs déclencheurs : directives EDPB renforcées, décisions CJUE (type Schrems), contraintes énergétiques.
Description : Renforcement des attentes des consommateurs en matière de durabilité, d’authenticité et de transparence publicitaire. Les agences devront démontrer une valeur mesurable et éthique.
Probabilité : élevée
Impact sur la thèse : positif
Dynamiques culturelles : greenwashing sanctionné, communication responsable, exigence de traçabilité.
La consolidation est alimentée par la recherche d’efficience et la pression sur les marges. Les fusions comme celle envisagée entre Omnicom et IPG ouvrent la voie à une concentration accrue et à la création de super-réseaux.
Les déclencheurs :
Les acteurs à la manœuvre : holdings (Publicis, WPP, Dentsu), cabinets de conseil (Accenture, Deloitte) et fonds sectoriels cherchant des targets de 20–200 M€.
Les cibles privilégiées : agences spécialistes du contenu IA, RP corporate, santé, finance durable.
Probabilité : élevée | Impact : moyen | Mitigation : basculement vers modèles à la performance et automatisation IA.
Probabilité : élevée | Impact : élevé | Mitigation : solutions de consentement et gestion data souveraine.
Probabilité : moyenne | Impact : moyen | Mitigation : formation continue, hybridation RH-tech.
Probabilité : moyenne | Impact : élevé | Mitigation : maintien de l’expertise créative humaine.
Probabilité : moyenne | Impact : fort | Mitigation : diversification géographique et sectorielle.
Objectif : Automatiser création et ciblage tout en maintenant contrôle qualité.
Impact : élevé | Complexité : L | Horizon : court | KPI : % production automatisée, délais campagne, satisfaction client.
Objectif : Sécuriser l’usage des données et réduire le risque réglementaire.
Impact : élevé | Complexité : M | Horizon : moyen | KPI : audits RGPD, incidents data, taux conformité juridique.
Objectif : Passer du modèle d’honoraires à la performance.
Impact : moyen | Complexité : M | Horizon : moyen | KPI : taux de contrats performance-based, évolution marge brute.
Objectif : Accroître la taille critique et intégrer les technologies clés.
Impact : élevé | Complexité : L | Horizon : moyen | KPI : rythme acquisitions, synergies réalisées.
Objectif : Positionner l’agence sur la communication responsable.
Impact : moyen | Complexité : S | Horizon : long | KPI : % campagnes durables, notation RSE, satisfaction clients.
À l’horizon 2028, la valeur du secteur migrera vers les acteurs capables d’orchestrer data, IA et créativité dans un modèle intégré. Les barrières à l’entrée se renforceront, privilégiant les groupes capables de gestion réglementaire et d’investissement technologique. Pour les dirigeants et investisseurs, la création de valeur reposera sur la scalabilité des plateformes IA et sur l’adoption d’un modèle de revenus récurrents, assurant stabilité et différenciation dans un marché en reconfiguration rapide.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.

Sandrine Montel est Partner Finance chez Scale2Sell. Elle accompagne les dirigeants dans la structuration de leur pilotage financier, la maîtrise de leur rentabilité et la préparation aux grandes étapes de transformation : accélération de la croissance, levée de fonds ou cession.
Avec plus de 20 ans d’expérience en direction financière dans des PME et ETI, Sandrine combine une approche stratégique, une capacité d’analyse pointue et une forte orientation terrain. Elle a accompagné de nombreuses entreprises dans la mise en place d’outils de gestion performants, le dialogue avec les investisseurs, ou encore la sécurisation de leur trésorerie dans des phases critiques.
Chez Scale2Sell, elle agit comme un véritable bras droit financier des dirigeants, en les aidant à prendre des décisions éclairées, fiables et tournées vers la création de valeur.
Sandrine croit profondément que la rigueur financière n’est pas une contrainte, mais un moteur de sérénité et d’impact pour les dirigeants.
Elle vit entre Lyon et Bordeaux, et partage son énergie entre ses missions de conseil, l’accompagnement de jeunes talents de la finance… et son potager bio, qu’elle cultive avec autant de méthode que ses plans de trésorerie.

Thibault Garnier est Partner Technologies chez Scale2Sell. Il accompagne les dirigeants dans la structuration de leur architecture technique, le pilotage de leurs projets digitaux stratégiques et la montée en maturité de leurs équipes tech & produit.
Ancien CTO dans des scale-ups et des PME industrielles en transformation, Thibault a passé plus de 15 ans à construire, faire évoluer et sécuriser des systèmes d’information complexes. Il intervient aujourd’hui aux côtés de dirigeants qui veulent reprendre la maîtrise de leur stack technique, fiabiliser leur roadmap produit, ou accélérer leur digitalisation sans perdre en agilité.
Chez Scale2Sell, Thibault joue un rôle de traducteur entre les enjeux business et les solutions techniques. Il challenge les prestataires, cadre les décisions structurantes et permet aux dirigeants de garder la main sur les choix technos tout en déléguant sereinement leur mise en œuvre.
Thibault croit profondément que la technologie n’a de valeur que si elle sert la vision de l’entreprise et les usages réels du terrain.
Il vit à Nantes, adore les process bien huilés, les plateformes robustes et… les bateaux à voile, qu’il considère comme les systèmes d’information de la mer : tout doit être fiable, réactif et simple à maintenir en condition réelle.