Un dirigeant ne bascule presque jamais en burnout par surprise. Les signaux faibles sont visibles longtemps avant l’effondrement, mais ils sont souvent normalisés, minimisés ou masqués par l’urgence opérationnelle. Et lorsque la surcharge du dirigeant s’installe, elle impacte immédiatement trois zones critiques : la qualité des décisions, la gouvernance et la valeur de l’entreprise.
Cet auto-diagnostic revisité te permet d’aller au-delà du simple ressenti. Il t’aide à mesurer l’effet concret de ton état sur la performance de ton organisation et sur ta capacité à préparer une cession ou une transition sereine.
Lorsque la charge mentale augmente, elle entraîne mécaniquement une dégradation de la lucidité stratégique. Ce n’est pas une question de volonté : c’est un mécanisme cognitif. Moins d’espace mental = plus de décisions réactives.
Coche les affirmations qui résonnent avec ta situation :
Ces signaux traduisent une dérive progressive : le pilotage glisse du stratégique vers le réflexe court terme.
Quand le corps commence à fatiguer, la performance exécutive s’effrite : capacité à tenir un cap, à supporter la pression, à absorber les imprévus.
Voici les signaux les plus courants chez les dirigeants :
Ce n’est pas seulement un problème de bien-être : cela crée une vulnérabilité structurelle dans la gouvernance et la continuité d’activité.
La surcharge ne vient pas toujours de la quantité de travail, mais de la nécessité d’être le point névralgique de toutes les décisions. Ce mode de fonctionnement fait baisser la valeur d’une entreprise lors d’une cession.
Ces comportements signalent que ton organisation dépend trop fortement de toi, ce qui peut réduire sa transmissibilité.
4 à 6 cases : début de surcharge cognitive. Rien d’alarmant, mais un risque réel de perte d’efficacité. Réajuster ton rythme devient pertinent.
7 à 10 cases : pré-burnout probable. Ton système d’exploitation interne est saturé. Il est temps de déléguer, simplifier et réorganiser.
11 cases et plus : zone rouge. Tu n’as plus assez d’espace mental pour piloter sereinement. Il faut enclencher un plan correctif et t’entourer immédiatement.
Le pré-burnout n’est pas un sujet personnel : c’est un indicateur de vulnérabilité organisationnelle. Plus tu identifies tôt les signaux, plus tu protèges ta capacité à piloter, à décider et à valoriser ton entreprise. Si plusieurs signaux s’accumulent, n’attends pas : réorganiser ton rôle est un acte de leadership, pas un aveu de faiblesse.
Cette question révèle si tu es en pilotage stratégique ou en pilotage défensif, un marqueur clé de pré-burnout.
Elle identifie les zones de dépendance qui réduisent la transmissibilité et la valeur de l’entreprise.
Cela indique si ton système de gouvernance absorbe ou génère la surcharge.
La réponse montre ton niveau d’organisation, de délégation et de maturité en vue d’une cession.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.