
La valeur d’une société de gestion locative courte durée n’est plus seulement une affaire de multiples financiers. Depuis 2024‑2025, le secteur subit une pression réglementaire, fiscale et opérationnelle qui modifie profondément la perception des acquéreurs. Préparer une cession dans les 12 à 24 mois demande désormais une approche structurée : conformité, automatisation, stabilité du portefeuille et diversification des sources de revenus.
Plusieurs dynamiques impactent directement la valeur d’une entreprise :
Ces éléments rendent la performance plus contrastée et renforcent la prime accordée aux opérateurs professionnels, structurés et conformes.
Les acquéreurs analysent : stabilité des marges, exposition aux hausses de coûts, mix des segments (touristique, mobilité, moyenne durée). Les modèles hybrides sont valorisés car moins sensibles aux quotas et à la saisonnalité.
Check‑in automatisé, gestion du ménage, synchronisation multi‑plateformes, maintenance préventive : plus l’entreprise est industrialisée, plus la marge est réplicable et rassurante pour un acheteur.
Taux de rétention, durée moyenne des mandats, concentration du portefeuille et exposition aux zones réglementées déterminent la stabilité du chiffre d’affaires futur.
Les acquéreurs exigent désormais une traçabilité complète : numéros d’enregistrement, autorisations, suivi des quotas, conformité énergétique, preuves de reporting.
Utilisé pour les structures très standardisées, peu dépendantes du dirigeant. La fourchette reste généralement comprise entre 0,8x et 2x selon automatisation, stabilité et exposition réglementaire.
Méthode privilégiée par les acquéreurs professionnels. Les multiples observés se situent souvent entre 3x et 6x selon la performance opérationnelle.
Approche courante pour les portefeuilles instables ou trop dépendants du fondateur. La valorisation par lot dépend de la commission, de la conformité et de la récurrence du mandat.
La due diligence est devenue plus exigeante, car le risque réglementaire et opérationnel est désormais déterminant.
Dans un marché plus réglementé, plus coûteux et plus exigeant, la valorisation dépend désormais de la capacité du dirigeant à industrialiser, sécuriser et documenter son modèle. Les entreprises qui anticipent ces évolutions sur 12 à 24 mois captent les meilleurs multiples et attirent les acquéreurs professionnels.
Depuis 2024‑2025, le marché a été profondément transformé : quotas locaux, sanctions accrues, fiscalité durcie, transparence obligatoire et coûts opérationnels en hausse. Ces évolutions obligent les dirigeants à renforcer la conformité, diversifier leurs segments et automatiser leurs opérations pour préserver leur valorisation. Les acquéreurs privilégient désormais les gestionnaires structurés et capables de démontrer une performance stable malgré les contraintes nouvelles.
La stabilité des mandats propriétaires révèle la solidité du futur revenu et conditionne le multiple appliqué.
Une dépendance excessive accroît le risque perçu et diminue la valeur en cas de changement de conditions commerciales.
La conformité devient un critère éliminatoire pour les acquéreurs, car elle conditionne la pérennité du portefeuille.
La capacité à présenter des marges stables, industrialisées et auditables améliore nettement la valorisation.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.