Le bon moment pour vendre une DNVB, ce n’est pas quand tout va bien — c’est quand vous êtes prêt

Le bon moment pour vendre une DNVB, ce n’est pas quand tout va bien — c’est quand vous êtes prêt
May 8, 2025

On entend souvent :

“Je vendrai quand on aura doublé.”
“Je veux d’abord lancer la nouvelle gamme.”
“On n’a pas encore atteint notre plein potentiel.”

Et pourtant, les meilleures ventes de DNVB ne se font pas au pic de croissance.
Elles se font quand le fondateur est prêt. Structurellement. Émotionnellement. Stratégiquement.

Chez Scale2Sell, on accompagne des entrepreneurs qui ont attendu… parfois trop longtemps.
Voici pourquoi le bon moment pour vendre n’a rien à voir avec les chiffres du mois dernier — et tout à voir avec votre capacité à vous retirer intelligemment.

1. Attendre “le moment parfait” est un piège

Vous ne verrez jamais une courbe parfaitement ascendante, stable, rassurante.
Il y aura toujours :

  • un changement d’algorithme,
  • une rupture fournisseur,
  • une concurrent qui copie,
  • une idée géniale en attente.

Le mythe du moment idéal vous pousse à procrastiner une décision structurante — jusqu’au jour où la fatigue, les doutes ou une crise extérieure vous forcent la main.

Et là, vous vendez en urgence.
Pas en force.

2. Ce que vous devez attendre, ce n’est pas la perfection, c’est l’alignement

Trois signaux doivent être alignés :

  • Vous : vous avez fait le tour, vous ne vous projetez plus à 5 ans, vous voulez passer à autre chose sans amertume.
  • Votre entreprise : elle fonctionne sans vous au quotidien, elle a des bases solides, elle sait délivrer ce qu’elle promet.
  • Le marché : il est actif, vous avez des comparables, vous êtes dans un bon momentum (produit / communauté / notoriété).

Si ces trois piliers tiennent, vous êtes prêt.
Même si tout n’est pas encore “optimisé”.

3. Vous ne vendez pas pour fuir. Vous vendez pour transmettre

La revente ne doit pas être une fuite.
Ce n’est pas un “ras-le-bol”. Ce n’est pas “j’en peux plus”.
C’est un passage de relais préparé.

Quand on vend dans l’épuisement :

  • on néglige la passation,
  • on brade la valorisation,
  • on sabote ce qu’on a mis des années à construire.

Quand on vend en étant prêt :

  • on choisit son repreneur,
  • on défend sa valeur,
  • on part la tête haute.

Et surtout, on garde de l’énergie pour la suite.

4. Le bon moment, c’est souvent un an avant ce que vous aviez prévu

Pourquoi ?
Parce que structurer, modéliser, transmettre… prend du temps.
Et que si vous attendez d’être “prêt à partir”, vous serez déjà trop dedans pour faire le travail de fond sereinement.

Anticipez :

  • la mise en place des reporting réguliers,
  • la documentation des process,
  • la clarification de votre marque,
  • la formalisation de vos relations clés (partenaires, fournisseurs, clients).

C’est ce travail-là qui crée la valeur. Pas les 6 derniers mois de croissance.

À retenir :

Vous ne vendez pas ce que vous êtes. Vous vendez ce que vous avez rendu autonome

Chez Scale2Sell, on le répète souvent :

“Ce n’est pas votre performance qu’on valorise.
C’est votre capacité à ne plus être indispensable.”

Le bon moment pour vendre une DNVB, c’est le moment où vous pouvez partir sans que tout s’écroule.
Et ça, ça se construit bien avant la signature.

Allez plus loin, échangez avec un partner !

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