La digitalisation n’est plus une option. Elle répond à l'évolution des marchés, à l’attente des clients et des partenaires, mais aussi à des impératifs de performance et de conformité réglementaire. Sans digitalisation, une PME devient vulnérable face aux concurrents mieux équipés et peut limiter sa valorisation lors d’une cession. Toutefois, la digitalisation ne doit pas être vue comme un projet cosmétique ou isolé du projet d’entreprise.
Un repreneur cherche une entreprise facilement transférable : la digitalisation facilite le passage de relais, sécurise la documentation et augmente la transparence (notamment pour la data room). À l’inverse, des outils trop complexes, peu adoptés ou non sécurisés font fuir.
Oui, si la veille, l’interopérabilité et la documentation sont anticipées. Privilégiez les formats ouverts, les API standards et évitez les architectures « fermées » qui enferment l’entreprise chez un fournisseur unique.
Un outil isolé devient vite obsolète et peu utilisé. L’objectif est de rendre la digitalisation indissociable des routines métier, afin de garantir sa pérennité, même après le départ du dirigeant ou d’un collaborateur clé.
Non. Le tout-digital brutal provoque de la résistance et désorganise l’activité. Priorisez les zones à plus fort impact ou à plus grand risque, puis étendez progressivement tout en maintenant de la cohérence d’ensemble.
Ne pas s’entêter. Relancer un comité projet pour isoler la cause, ajuster le pilotage, ou pivoter. Documenter les écueils pour éviter qu’ils se reproduisent, et faire un retour d’expérience à froid pour tirer profit de l’échec.
La digitalisation n’est pas qu’une question d’outils : elle touche à la culture d’entreprise, à sa capacité à évoluer, à son attractivité pour un futur repreneur. En structurant méthodiquement votre démarche, en restant centré sur la valeur ajoutée concrète et la transmissibilité, vous maximiserez l’efficacité de la transformation, tout en anticipant les attentes des acquéreurs.
Osez questionner vos choix, documentez chaque progrès, et souvenez-vous : chaque projet digital réussi n’est pas une fin, mais une étape vers une entreprise plus résiliente et optimisée.
François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.
Thibault Garnier est Partner Technologies chez Scale2Sell. Il accompagne les dirigeants dans la structuration de leur architecture technique, le pilotage de leurs projets digitaux stratégiques et la montée en maturité de leurs équipes tech & produit.
Ancien CTO dans des scale-ups et des PME industrielles en transformation, Thibault a passé plus de 15 ans à construire, faire évoluer et sécuriser des systèmes d’information complexes. Il intervient aujourd’hui aux côtés de dirigeants qui veulent reprendre la maîtrise de leur stack technique, fiabiliser leur roadmap produit, ou accélérer leur digitalisation sans perdre en agilité.
Chez Scale2Sell, Thibault joue un rôle de traducteur entre les enjeux business et les solutions techniques. Il challenge les prestataires, cadre les décisions structurantes et permet aux dirigeants de garder la main sur les choix technos tout en déléguant sereinement leur mise en œuvre.
Thibault croit profondément que la technologie n’a de valeur que si elle sert la vision de l’entreprise et les usages réels du terrain.
Il vit à Nantes, adore les process bien huilés, les plateformes robustes et… les bateaux à voile, qu’il considère comme les systèmes d’information de la mer : tout doit être fiable, réactif et simple à maintenir en condition réelle.