Face à une concurrence accrue, des enjeux réglementaires complexes et des attentes croissantes des actionnaires, de plus en plus de PME font appel à des comités stratégiques externalisés pour renforcer leur gouvernance. Ces dispositifs apportent une expertise complémentaire, aident à structurer la prise de décision et favorisent la prise de recul stratégique. Externaliser tout ou partie de la gouvernance permet aussi au dirigeant de rompre l’isolement, de challenger ses choix et d’anticiper les risques liés à la transmission ou à la croissance.
Le choix des membres doit répondre à la fois aux enjeux actuels de l’entreprise (croissance, cession, transformation) et à ses projections à moyen terme :
Définissez une lettre de mission précise, alignée avec les enjeux de gouvernance : pilotage mensuel, accompagnement à la transmission, résolution de points bloquants, ou encore structuration des processus clés.
L’externalisation soulève naturellement des questions de confidentialité et de sécurité des informations stratégiques. Au-delà des NDA, mettez en place des processus internes de filtrage de l’information et challengez régulièrement l’indépendance économique et capitalistique des external advisors. Prévoyez un comité restreint sur certains sujets sensibles (cession, pivot stratégique…).
L’intégration réussie repose sur l’articulation claire entre comité externe, CODIR et actionnaires :
Renforcement des process, anticipation réglementaire, structuration M&A, transition managériale…
Accélération de la structuration, gestion des enjeux de scale, audit tech, mise en place de reporting, accompagnement à l’internationalisation.
Structuration RH, pilotage de la croissance, mise en place de la gouvernance projet, conseil en image et positionnement pour une cession ou levée.
Selon les cycles et les enjeux de l’entreprise, le recours à un comité stratégique peut être ponctuel (projet spécial, précession, structuration d’une levée, etc.) ou ancré durablement dans la gouvernance. Là encore, on déconseille la bureaucratisation pure. L’enjeu est d’en faire un catalyseur qui évolue avec la société, sans la figer dans un modèle « grand compte » inadapté à l’agilité PME.
Le recours à un comité stratégique externalisé n’est pas réservé aux grands groupes ou à ceux qui souhaitent uniquement « faire plaisir à leur banquier ». En PME, il permet de gagner en efficacité, en recul et en sérénité, à condition de bien choisir ses partenaires et de formaliser son intégration dans la gouvernance.
Face à la complexité croissante de l’environnement des PME, s’entourer des bonnes compétences extérieures peut s’avérer décisif pour traverser les cycles de croissance, préparer une transmission ou tout simplement rendre l’entreprise plus désirable aux yeux des investisseurs. Osez challenger votre gouvernance actuelle et vous entourer d’alliés exigeants : c’est souvent le premier pas vers une entreprise plus résiliente et transmissible.
François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.