
Le secteur des paysagistes rassemble des acteurs allant de la conception paysagère à la maintenance d’espaces verts. En France, plus de 1 300 agences privées de conception génèrent environ 401 M€ de chiffre d’affaires hors taxes, soit une moyenne de 308 500 € par agence (source : FranceAgriMer, 2024). L’emploi total s’établit à près de 3 850 salariés. À l’échelle européenne, le marché est évalué à plusieurs dizaines de milliards d’euros avec une croissance annuelle estimée à 2–4 %.
Le marché reste très fragmenté : 80 % des entreprises sont de petite taille, souvent sans salarié. La maîtrise d’œuvre concentre 55 % du chiffre d’affaires du secteur, suivie des études (26 %) et du paysage (19 %). Les grands acteurs combinent conception, ingénierie et maintenance pour offrir des solutions intégrées, notamment sur les marchés publics urbains.
Les paysagistes s’imposent comme des partenaires structurants des politiques urbaines et environnementales. La valeur se déplace vers les acteurs capables d’offrir une offre intégrée : conception, maîtrise d’œuvre, ingénierie écologique et maintenance.
Les modèles « full service » (design + exécution + maintenance) présentent les meilleures marges opérationnelles (entre 12 et 18 %, {"precision": "estimation"}). Les poches de marge se situent dans :
Description : Généralisation du BIM paysager et des solutions d’irrigation intelligente (IoT). Adoption rapide de solutions IA pour la planification urbaine végétale.
Probabilité : Élevée | Impact : Positif.
Acteurs gagnants : PME digitalisées, bureaux d’études écologiques.
Acteurs perdants : prestataires de maintenance non automatisés.
Description : Réorientation des budgets publics vers des infrastructures vertes locales, effet accélérateur des politiques européennes du Green Deal.
Probabilité : Moyenne | Impact : Positif.
Facteurs déclencheurs : tensions énergétiques, politiques climatiques, planification urbaine verte obligatoire.
Description : Hausse des attentes citoyennes sur la qualité du cadre de vie, pénurie de main-d’œuvre qualifiée.
Probabilité : Élevée | Impact : Mixte (positif sur la demande, négatif sur les coûts).
Dynamiques culturelles : nature urbaine, santé mentale, bien-être au travail.
La consolidation reste faible à ce stade, freinée par la fragmentation et les barrières d’entrée faibles. Des signaux de rapprochements émergent entre bureaux d’études, urbanistes et entreprises d’entretien pour proposer des offres unifiées (« design & build »). Les déclencheurs possibles sont : l’exigence d’échelle sur les marchés publics, la professionnalisation du reporting BNG et la digitalisation. Les cibles privilégiées sont les petites agences à forte spécialisation écologique ou technologique.
Probabilité : Élevée | Impact : Élevé – Coût salarial et inflation durable; mitigation : automatisation et montée en gamme.
Probabilité : Moyenne | Impact : Moyen – Biodiversity Net Gain impose des suivis coûteux; mitigation : mutualisation des outils et certifications.
Probabilité : Élevée | Impact : Moyen – Manque de profils techniques et écologues; mitigation : développement de formations internes.
Probabilité : Moyenne | Impact : Élevé – Volatilité budgétaire; mitigation : diversification vers le privé.
Probabilité : Moyenne | Impact : Moyen – Événements météorologiques affectent la productivité; mitigation : adaptation des plannings et assurance climatique.
Objectif : passer de la prestation unitaire à l’offre clé en main.
Impact : Élevé | Complexité : L | Horizon : court.
KPI : CA récurrent, part de contrats pluriannuels.
Objectif : intégrer BIM, IoT et IA dans les processus.
Impact : Élevé | Complexité : M | Horizon : moyen.
KPI : % projets digitalisés, productivité.
Objectif : attirer et former des profils hybrides (écologie + data).
Impact : Moyen | Complexité : M | Horizon : long.
KPI : taux de turnover, niveau de certification.
Objectif : différencier l’entreprise sur la valeur environnementale.
Impact : Moyen | Complexité : S | Horizon : moyen.
KPI : valeur moyenne de projet, nouveaux marchés remportés.
Objectif : équilibrer coûts et rentabilité par typologie de clients.
Impact : Élevé | Complexité : M | Horizon : court.
KPI : marge brute par segment, cash-flow projet.
Sur l’horizon 2026–2030, le secteur des paysagistes s’oriente vers un modèle intégré combinant design, ingénierie écologique et maintenance durable. La valeur se déplacera vers les acteurs capables de démontrer la performance environnementale et économique des espaces verts. L’adoption de l’IA et du BIM, la maîtrise du coût du travail et la capacité à capter les nouveaux financements publics orienteront la création de valeur. Les investisseurs doivent anticiper une consolidation lente mais certaine du marché vers des structures multi-compétences capables de livrer des projets à impact mesuré sur le climat et la biodiversité.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.

Sandrine Montel est Partner Finance chez Scale2Sell. Elle accompagne les dirigeants dans la structuration de leur pilotage financier, la maîtrise de leur rentabilité et la préparation aux grandes étapes de transformation : accélération de la croissance, levée de fonds ou cession.
Avec plus de 20 ans d’expérience en direction financière dans des PME et ETI, Sandrine combine une approche stratégique, une capacité d’analyse pointue et une forte orientation terrain. Elle a accompagné de nombreuses entreprises dans la mise en place d’outils de gestion performants, le dialogue avec les investisseurs, ou encore la sécurisation de leur trésorerie dans des phases critiques.
Chez Scale2Sell, elle agit comme un véritable bras droit financier des dirigeants, en les aidant à prendre des décisions éclairées, fiables et tournées vers la création de valeur.
Sandrine croit profondément que la rigueur financière n’est pas une contrainte, mais un moteur de sérénité et d’impact pour les dirigeants.
Elle vit entre Lyon et Bordeaux, et partage son énergie entre ses missions de conseil, l’accompagnement de jeunes talents de la finance… et son potager bio, qu’elle cultive avec autant de méthode que ses plans de trésorerie.

Thibault Garnier est Partner Technologies chez Scale2Sell. Il accompagne les dirigeants dans la structuration de leur architecture technique, le pilotage de leurs projets digitaux stratégiques et la montée en maturité de leurs équipes tech & produit.
Ancien CTO dans des scale-ups et des PME industrielles en transformation, Thibault a passé plus de 15 ans à construire, faire évoluer et sécuriser des systèmes d’information complexes. Il intervient aujourd’hui aux côtés de dirigeants qui veulent reprendre la maîtrise de leur stack technique, fiabiliser leur roadmap produit, ou accélérer leur digitalisation sans perdre en agilité.
Chez Scale2Sell, Thibault joue un rôle de traducteur entre les enjeux business et les solutions techniques. Il challenge les prestataires, cadre les décisions structurantes et permet aux dirigeants de garder la main sur les choix technos tout en déléguant sereinement leur mise en œuvre.
Thibault croit profondément que la technologie n’a de valeur que si elle sert la vision de l’entreprise et les usages réels du terrain.
Il vit à Nantes, adore les process bien huilés, les plateformes robustes et… les bateaux à voile, qu’il considère comme les systèmes d’information de la mer : tout doit être fiable, réactif et simple à maintenir en condition réelle.