Pour un dirigeant de marque agroalimentaire, la performance stratégique exige un suivi rigoureux d’indicateurs financiers, industriels et marché. Découvrons les KPI incontournables à suivre pour optimiser la rentabilité, la réactivité, la notoriété et la croissance durable.
\n\nComparer l’évolution des ventes par gamme permet d’identifier les relais de croissance, d’affiner les arbitrages merchandising, et d’anticiper les cycles saisonniers ou innovations disruptives. Les écarts inter-catégories guident l’allocation du budget marketing.
\n\nDans l’agroalimentaire, les marges varient fortement selon la catégorie et le canal (GMS, RHF, export, e-commerce). Suivre la rentabilité par circuit éclaire les arbitrages (lancements de produits, repositionnement, négociations commerciales).
\n\nL’agroalimentaire exige une optimisation constante du schéma industriel. L’OEE (Overall Equipment Effectiveness) et le taux de rebut donnent une lecture précise sur la qualité, la disponibilité des équipements, et la performance globale du site.
\n\nL’arbitrage entre MDD (marques distributeur) et marques propres est vital pour piloter la rentabilité et le rapport de force avec la distribution.
\n\nLes données panels demeurent LA référence. Elles permettent de benchmarker la dynamique d’une marque face au marché, de repérer des signaux faibles (nouvelles entrées, évolutions des usages), et d’ajuster le plan d’activation commerciale et média en conséquence.
\n\nLe poids des stocks et des matières premières justifie un pilotage proactif. Un taux de rotation faible peut signaler une surproduction, un manque de pilotage de la demande ou un risque de dépréciation.
\n\nLe reporting extra-financier oriente les choix des retailers, des consommateurs et des investisseurs. Un score RSE suivi finement devient levier de différenciation et pilote la démarche d’amélioration continue (EcoVadis, ISO 26000…).
\n\nLa force d’une marque agroalimentaire moderne se jauge aussi via la recommandation client (NPS) et l’analyse des feedbacks consommateurs en ligne. Ces KPI complètent les études panels et révèlent des insights précieux pour le développement produit.
\n\nLes tensions sur la trésorerie caractérisent le secteur agro. Suivre le DSO permet de préserver la capacité d’investissement et le bon fonctionnement de la supply chain.
\n\nLa sécurité alimentaire est intransigeante : le suivi des incidents de non-conformité (alerts internes, retours consommateurs, rappels produit) sert à limiter les risques réglementaires et réputationnels.
\n\nPour piloter stratégiquement une marque agroalimentaire, il est indispensable de suivre ces indicateurs principaux :
\nUne analyse régulière, segmentée et dynamique de ces KPI permet de sécuriser la rentabilité, anticiper les tendances, et fédérer les équipes autour d’un projet de croissance responsable, pérenne et innovant.
François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.