Le modèle de l’abonnement n’a rien de nouveau : autrefois, on s’abonnait à un journal ou on recevait du lait à domicile. Mais depuis dix ans, ce modèle s’est imposé comme un levier puissant de croissance. Aujourd’hui, on ne vend plus un produit : on construit une relation. Et cette relation, si elle est bien pensée, peut rapporter bien plus qu’une vente unique.
L’économie de l’abonnement repose sur une logique simple : transformer une vente ponctuelle en revenu récurrent. Mais derrière cette simplicité se cache une vraie révolution dans la manière de piloter une entreprise.
Avec un portefeuille d’abonnés, on peut anticiper ses revenus, lisser la trésorerie, et planifier les investissements. Cette stabilité donne un temps d’avance : on réagit moins, on pilote mieux.
Un client abonné est un client qu’on apprend à connaître. On peut suivre ses usages, recueillir son feedback, ajuster l’offre en continu. La fidélité ne se décrète pas, elle se travaille, et l’abonnement crée ce terrain fertile.
Le coût d’acquisition d’un client est amorti sur plusieurs mois ou années. On ne dépend plus exclusivement de la prospection. Plus les abonnés restent, plus la marge s’améliore. Cela change la donne en matière de rentabilité.
Dans une logique d’abonnement, on ne livre pas un produit fini : on propose une expérience qui s’enrichit avec le temps. Ce rythme pousse à innover en continu — et à ne pas se reposer sur ses lauriers.
Le churn, c’est le taux de résiliation. Et c’est l’ennemi n°1 de l’abonnement. Trop d’entreprises surestiment la fidélité. En réalité, si la valeur perçue baisse ou si l’usage s’érode, le client part. Il faut donc mesurer, comprendre, et agir vite.
Le bon prix, c’est celui qui justifie l’engagement tout en assurant une marge. Si c’est trop cher, le client hésite. Trop bas, et la rentabilité s’effondre. Le pricing doit évoluer avec l’offre, la concurrence, et le niveau de service perçu.
À mesure que le nombre d’abonnés grimpe, l’organisation doit suivre : support client, facturation, infrastructure technique… L’échelle est un piège si elle n’a pas été anticipée.
Quand tout le monde propose un abonnement, l’effet nouveauté s’estompe. Il faut se battre pour garder une offre distinctive, utile et désirable. Sans différenciation claire, on glisse vers la guerre des prix.
Le modèle peut donner l’impression que l’argent tombe tout seul chaque mois. Faux. Il faut constamment investir dans la rétention, l’amélioration produit, et la relation client. L’abonnement n’est pas une rente : c’est un contrat de confiance renouvelé en permanence.
Pas forcément. Mais il faut au moins se poser la question : une partie de votre activité pourrait-elle être “abonnéisée” ? Un service, un produit, une expertise récurrente ? Si oui, il est peut-être temps de repenser votre offre.
Le modèle de l’abonnement est exigeant. Mais bien structuré, il peut transformer une entreprise. Pas seulement en améliorant sa trésorerie : en la forçant à mieux écouter, mieux servir, mieux grandir.
Souhaites-tu que je le reformate pour ton site Scale2Sell (avec les bons H2/H3, appels à l’action ou illustration à prévoir) ?
François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.