
Le marché français des sociétés de propreté représente environ 16 milliards d’euros de chiffre d’affaires (precision: estimation). La croissance annuelle est modérée, entre 2 et 3 % sur les dernières années, avec des accélérations ponctuelles (COVID, nouvelles normes hygiène). Le secteur reste à prédominance B2B, mais on note une diversification accrue vers les segments tertiaires, médicaux et industriels, portés par l’externalisation croissante des fonctions non-stratégiques.
Le marché est très fragmenté : 70 % des entreprises sont des TPE/PME, mais les 10 premiers groupes (Atalian, Onet, Samsic, Derichebourg…) pèsent près de 40 % du marché. Une fragmentation qui maintient une forte pression sur les prix, mais offre aussi des opportunités de consolidation.
Le marché est composé de grands groupes généralistes, de réseaux régionaux structurés et d’une myriade de petites structures très localisées. Les acteurs spécialisés (santé, aérien, industrie lourde) émergent comme niches à haute valeur ajoutée.
L’externalisation, la montée des exigences réglementaires (RSE, éco-labels) et l’automatisation progressive (robots nettoyeurs, capteurs IoT) déplacent la valeur de la main d’œuvre pure vers la gestion de flottes, les services différenciés (bio-nettoyage, traçabilité), et la data. Modèles gagnants : acteurs capables d’investir dans l’innovation, d’industrialiser leurs process, et d’offrir de la transparence contractuelle et RSE.
Relais de marge dans la premiumisation (services techniques, suivi digitalisé), la montée en gamme (environnements sensibles), et l’optimisation des ressources humaines (réduction de l’absentéisme, fidélisation des agents). Les agences agiles, digitalisées, et ayant des référencements RSE forts seront privilégiées dans les appels d’offres.
L’irruption accélérée des solutions robotiques, de l’IA pour l’optimisation logistique, et de la data pour le pilotage à distance entraînera une destruction de valeur pour les acteurs non-investis, mais ouvrira des relais de croissance pour les “consolidateurs technos”.
Crise énergétique, hausses brutales du SMIC, fragmentation réglementaire européenne ou tension sur l’immigration (source principale de main d’œuvre du secteur) pourraient fragiliser massivement la rentabilité, et réorienter les investissements vers l’automatisation.
L’exigence sociale et environnementale (labellisations, circularité, inclusion) devient une barrière clé à l’entrée sur certains marchés : seuls les acteurs investissant en marque employeur et en durabilité pourront justifier une revalorisation tarifaire.
Adoption de robots, solutions IoT, plateformes SIRH optimisées. Impact élevé, horizon 3–5 ans, nécessite une capacité d’investissement soutenue.
Rachats ciblés sur des spécialistes sectoriels ou géographiques. Impact élevé, horizon 2–3 ans, condition de succès : capacité d’intégration et politique RH robuste.
Niches : data cleaning, environnements médicaux, écoles, aéroports. Impact moyen à élevé, nécessite formation continue et certifications.
Valorisation des pratiques sociales (statut, inclusion), environnementales (éco-produits, circularité). Impact moyen, horizon court.
Interfaces et pilotage en temps réel, traçabilité, reporting digital. Impact moyen, horizon court à moyen.
Accélération du mouvement de consolidation, portée par l’exigence d’investissements lourds (technos, compliance), et la pression sur les marges. Les grands groupes rachètent des portefeuilles régionaux, tandis qu’apparait une vague de build-up chez les ETI régionaux.
- Renforcement réglementaire RSE - Innovation technologique coûteuse - Durcissement du coût du travail - Besoin de massifier pour accéder à certains marchés ou marchés publics
Grands groupes (Onet, Atalian, Samsic…), ETI consolidatrices, fonds d’investissement spécialisés services/ESG.
Structures régionales bien référencées, portefeuilles spécialisés (santé, tertiaire), acteurs à fort capital humain ou digitalisation avancée.
Probabilité: élevée. Impact: élevé. Mitigation: automatisation progressive, passage en services premium, indexation des contrats.
Probabilité: moyenne. Impact: élevé. Mitigation: veille proactive, certification, dialogue social permanent.
Probabilité: moyenne. Impact: élevé. Mitigation: formation managériale, digitalisation des process RH, marque employeur forte.
Probabilité: élevée. Impact: moyen. Mitigation: automatisation, attractivité employeur, diversification du recrutement.
Probabilité: moyenne. Impact: élevé. Mitigation: veille technologique, investissement continu.
Impact: élevé, Complexité: M à L, Horizon: court-moyen. KPI: part du CA sur services premium, taux de clients labellisés.
Impact: élevé, Complexité: L, Horizon: 2–5 ans. KPI: ratio postes digitalisés, coût marginal d’exploitation, taux d’utilisation des robots.
Impact: élevé, Complexité: M, Horizon: court-moyen. KPI: taux de turnover, indicateur marque employeur, satisfaction employés.
Impact: moyen, Complexité: L, Horizon: moyen à long. KPI: nombre d’acquisitions, taux d’intégration réussie.
Impact: moyen, Complexité: M, Horizon: court. KPI: taux de litige, satisfaction client, taux de contrats digitalisés.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.

Sandrine Montel est Partner Finance chez Scale2Sell. Elle accompagne les dirigeants dans la structuration de leur pilotage financier, la maîtrise de leur rentabilité et la préparation aux grandes étapes de transformation : accélération de la croissance, levée de fonds ou cession.
Avec plus de 20 ans d’expérience en direction financière dans des PME et ETI, Sandrine combine une approche stratégique, une capacité d’analyse pointue et une forte orientation terrain. Elle a accompagné de nombreuses entreprises dans la mise en place d’outils de gestion performants, le dialogue avec les investisseurs, ou encore la sécurisation de leur trésorerie dans des phases critiques.
Chez Scale2Sell, elle agit comme un véritable bras droit financier des dirigeants, en les aidant à prendre des décisions éclairées, fiables et tournées vers la création de valeur.
Sandrine croit profondément que la rigueur financière n’est pas une contrainte, mais un moteur de sérénité et d’impact pour les dirigeants.
Elle vit entre Lyon et Bordeaux, et partage son énergie entre ses missions de conseil, l’accompagnement de jeunes talents de la finance… et son potager bio, qu’elle cultive avec autant de méthode que ses plans de trésorerie.