
Le marché des vêtements professionnels et du textile industriel en France et en Europe pèse entre 3 et 5 Mds € (estimation selon segment), avec une croissance annuelle modérée d'environ 2 à 4% CAGR sur la période 2024-2027. Les segments clés sont l’industrie lourde, les services, la santé, l’agroalimentaire, le BTP et la logistique, tirés par la réglementation (EPI, hygiène), la pénurie de main d’œuvre et la montée des attentes en matière de confort, durabilité ou image employeur.
Le secteur reste fragmenté : quelques grands groupes européens (Elis, Mulliez-Flory, Klopman) côtoient un tissu dense de PME spécialisées ou régionalisées. La concentration s’accélère, portée par des opérations de croissance externe et la recherche d’efficience dans la logistique, la traçabilité, et la gestion du parc textile (produits, services associés, data client).
L’intégration de services (location-entretien, gestion de parc, digitalisation, EPI connectés) et l’accélération sur la durabilité (matières recyclées, éco-conception, économie circulaire) changent la donne : la valeur se déplace des seuls volumes vers le service packagé haut-marge et la donnée client.
Les modèles gagnants combinent maîtrise industrielle, offre servicielle intégrée (abonnement, traçabilité, gestion lifecycle), numérique et référencement auprès des grands décisionnaires. Les poches de marge proviennent de la fidélisation client, la maîtrise des coûts d’entretien/logistique, et la capacité à répondre aux marchés à forte exigence (santé, nucléaire, agro).
L’IA intégrée au pilotage des parcs textiles (maintenance prédictive, traçabilité avancée) et la généralisation des EPI connectés peuvent révolutionner la gestion et offrir une véritable valeur ajoutée. Les PME non digitalisées risquent alors le déclassement rapide. Probabilité : élevée. Impact sur la thèse : positif pour les acteurs agiles, négatif pour les retardataires.
Les tensions sur le sourcing (matières premières, chaînes d’approvisionnement asiatiques), la relocalisation partielle et les hausses de coûts énergétiques peuvent accélérer la réorganisation du secteur et favoriser des acteurs européens robustes. Probabilité : moyenne. Impact : neutre à positif pour les entreprises à sourcing flexible.
L’exigence accrue de durabilité, la pression réglementaire (REACH, RSE) et les attentes sur le bien-être au travail (confort, marque employeur) accentuent la prime à l’éco-conception et à l’innovation textile. Probabilité : élevée. Impact : positif pour les offres innovantes.
Développement de vêtements connectés, textiles intelligents (détection, monitoring santé), services digitaux associés. Impact estimé : élevé. Horizon : 2-4 ans. Conditions de succès : maîtrise R&D, alliances/fournisseurs, time-to-market rapide.
Exportation vers marchés d’Europe de l’Est ou DACH, via acquisition ou JV. Impact : moyen. Horizon : 2-5 ans. Conditions : maîtrise réglementaire locale, capacité d’investissement logistique.
Plateformes clients, pilotage par la donnée (usage, maintenance). Impact : élevé. Horizon : court à moyen. Succès : investissements SI, formation équipes, UX client.
Consolidation pour atteindre le seuil critique, rationaliser la production/logistique, élargir la base client. Impact : moyen à élevé. Horizon : 18-36 mois. Succès : intégration process et SI, capex maîtrisés.
Poussée de concentration à moyen terme afin de gagner en résilience (sourcing, logistique, données), massifier l’innovation et standardiser les pratiques (qualité, RSE).
Augmentation du prix de l’énergie, aléas de la supply chain, pression réglementaire RSE/EPI, digitalisation des appels d’offres publics/privés.
Groupes multiservices, fonds sectoriels, grands industriels du textile, sociétés de facilities management.
PME disposant d’une clientèle B2B récurrente, portefeuille réglementé ou innovation textile, plateformes digitales, savoir-faire localisé.
Objectif : optimiser la gestion du parc, automatiser la chaîne commerciale et logistique.
Impact : élevé. Horizon : 12-24 mois. Complexité : L.
KPI : délai de traitement, coût de gestion, satisfaction utilisateur.
Objectif : accélérer R&D, anticiper réglementation, monter en gamme.
Impact : élevé. Horizon : 2-4 ans. Complexité : M.
KPI : % CA nouveaux produits, obtention de labels, taux de réachat.
Objectif : réduire les dépendances stratégiques et les vulnérabilités.
Impact : moyen. Horizon : 6-18 mois. Complexité : M.
KPI : nombre de fournisseurs critiques, délai de livraison, taux de rupture.
Objectif : augmenter la fidélisation et diversifier les revenus.
Impact : moyen à élevé. Horizon : court-moyen terme. Complexité : M.
KPI : taux de souscription, taux de rétention, panier moyen.
Objectif : attirer et fidéliser les talents techniques et commerciaux.
Impact : clé. Horizon : continu. Complexité : M.
KPI : taux de turnover, taux d’engagement, durée moyenne de poste.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.

Sandrine Montel est Partner Finance chez Scale2Sell. Elle accompagne les dirigeants dans la structuration de leur pilotage financier, la maîtrise de leur rentabilité et la préparation aux grandes étapes de transformation : accélération de la croissance, levée de fonds ou cession.
Avec plus de 20 ans d’expérience en direction financière dans des PME et ETI, Sandrine combine une approche stratégique, une capacité d’analyse pointue et une forte orientation terrain. Elle a accompagné de nombreuses entreprises dans la mise en place d’outils de gestion performants, le dialogue avec les investisseurs, ou encore la sécurisation de leur trésorerie dans des phases critiques.
Chez Scale2Sell, elle agit comme un véritable bras droit financier des dirigeants, en les aidant à prendre des décisions éclairées, fiables et tournées vers la création de valeur.
Sandrine croit profondément que la rigueur financière n’est pas une contrainte, mais un moteur de sérénité et d’impact pour les dirigeants.
Elle vit entre Lyon et Bordeaux, et partage son énergie entre ses missions de conseil, l’accompagnement de jeunes talents de la finance… et son potager bio, qu’elle cultive avec autant de méthode que ses plans de trésorerie.

Thibault Garnier est Partner Technologies chez Scale2Sell. Il accompagne les dirigeants dans la structuration de leur architecture technique, le pilotage de leurs projets digitaux stratégiques et la montée en maturité de leurs équipes tech & produit.
Ancien CTO dans des scale-ups et des PME industrielles en transformation, Thibault a passé plus de 15 ans à construire, faire évoluer et sécuriser des systèmes d’information complexes. Il intervient aujourd’hui aux côtés de dirigeants qui veulent reprendre la maîtrise de leur stack technique, fiabiliser leur roadmap produit, ou accélérer leur digitalisation sans perdre en agilité.
Chez Scale2Sell, Thibault joue un rôle de traducteur entre les enjeux business et les solutions techniques. Il challenge les prestataires, cadre les décisions structurantes et permet aux dirigeants de garder la main sur les choix technos tout en déléguant sereinement leur mise en œuvre.
Thibault croit profondément que la technologie n’a de valeur que si elle sert la vision de l’entreprise et les usages réels du terrain.
Il vit à Nantes, adore les process bien huilés, les plateformes robustes et… les bateaux à voile, qu’il considère comme les systèmes d’information de la mer : tout doit être fiable, réactif et simple à maintenir en condition réelle.