L’assistante du dirigeant : bras droit ou super exécutante ?

L’assistante du dirigeant : bras droit ou super exécutante ?
April 15, 2025

L’intitulé “assistante de direction” évoque encore trop souvent une image dépassée : celle de la personne qui prend les rendez-vous, réserve les billets de train, trie les mails, fait les notes de frais… Pourtant, l’assistante du dirigeant peut être bien plus qu’une super exécutante.

Quand elle est bien positionnée, bien formée et bien utilisée, elle devient un véritable bras droit opérationnel, capable de démultiplier l’impact du dirigeant et de structurer l’entreprise dans la durée.

Chez Scale2Sell, on a vu la différence entre un dirigeant seul dans sa tour de contrôle… et un dirigeant épaulé par une assistante qui comprend les enjeux, filtre les sujets, coordonne les priorités. Ce n’est pas une aide. C’est une force.

L’assistante de direction traditionnelle : le modèle ancien

Dans les entreprises traditionnelles, l’assistante est vue comme :

  • Une exécutante chargée de l’administratif du dirigeant
  • Une personne fiable mais cantonnée à des tâches “non stratégiques”
  • Une présence utile, mais rarement considérée comme une vraie collaboratrice clé

👉 Résultat : des profils sous-exploités, une forte dépendance au dirigeant, et une valeur ajoutée limitée dans le pilotage réel de l’entreprise.

Le nouveau rôle de l’assistante dans une PME moderne

Dans les entreprises en croissance, ou dans celles qui se préparent à une cession, le rôle de l’assistante évolue profondément. Elle devient :

🔧 Une garante de l’efficacité opérationnelle

Elle organise, priorise, suit les sujets, chasse les oublis, gère les deadlines.
Elle est le gardien du temps et de l’attention du dirigeant, ce qui est précieux dans des semaines où tout s’accélère.

📊 Une coordonnatrice des sujets transverses

Elle peut suivre un budget, relancer des prestataires, gérer la logistique d’un projet, piloter un outil interne.
Elle devient un point de contact transversal, souvent plus réactif et plus fiable que les managers eux-mêmes.

🤝 Un relais de confiance dans la communication interne et externe

Elle peut répondre à certains partenaires, filtrer les échanges, relayer des infos importantes à l’équipe.
Elle joue un rôle de liant dans une entreprise qui se structure.

👣 Une mémoire vivante de l’entreprise

Parce qu’elle est souvent impliquée dans les coulisses de toutes les décisions, elle maîtrise les habitudes, les contraintes, les personnes. Elle peut devenir un vrai point d’appui pour l’onboarding de nouveaux collaborateurs ou le passage de relais en cas de départ du dirigeant.

3 erreurs fréquentes dans la relation dirigeant-assistante

1. La sous-utiliser

Si le dirigeant la cantonne à des tâches logistiques, il bride son potentiel. Trop souvent, on entend :

“Je ne veux pas l’embêter avec ça”
Mais c’est justement en la formant et en l’impliquant qu’on en fait une alliée stratégique.

2. Ne pas lui transmettre le contexte

Une assistante efficace, c’est une assistante qui comprend le “pourquoi” des choses. Si on ne lui donne que des “quoi” à faire, elle ne peut ni prioriser, ni anticiper, ni proposer.

3. La rendre dépendante du dirigeant

Si chaque décision passe encore par le boss, l’assistante reste dans l’opérationnel pur. Il faut lui donner des marges de manœuvre, des périmètres d’autonomie, des indicateurs à suivre.

Comment transformer son assistante en bras droit

1. Partager la vision et les priorités

Chaque mois, prenez 30 minutes pour lui exposer ce qui se joue au niveau stratégique : priorités commerciales, points de blocage, enjeux RH, sujets en cours. Cela lui permet de mieux orienter son énergie.

2. Co-construire son périmètre de responsabilités

Passez en revue ensemble les sujets qu’elle peut gérer seule, ceux où elle est en soutien, et ceux qui restent 100 % du ressort du dirigeant. Cette clarification définit son rôle et son évolution.

3. Former, outiller, et ritualiser

Une bonne assistante, comme un bon manager, a besoin :

  • D’outils clairs (CRM, Trello, Notion, planning partagé…)
  • De routines efficaces (point hebdo, suivi de tâches, deadline)
  • Et parfois de formation ou coaching, pour renforcer son assertivité ou sa capacité d’organisation

À retenir :

L’assistante n’est pas une variable d’ajustement. C’est un levier de structuration.
Dans une entreprise qui se prépare à scaler ou à se vendre, elle peut devenir l’élément central de la fluidité interne et de la stabilité opérationnelle.

Chez Scale2Sell, on aide les dirigeants à mieux déléguer et mieux s’entourer. Et souvent, tout commence par redonner à l’assistante la place stratégique qu’elle mérite.

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Coraline
Coraline
Thieller
Partner Délégation

Coraline Thieller est partenaire chez Scale2Sell, où elle pilote la mise en place et l’organisation de l’assistanat au sein des entreprises accompagnées.Spécialiste des opérations et de la structuration des fonctions support, elle aide les dirigeants à déléguer efficacement, à fluidifier leur quotidien et à se recentrer sur leur rôle stratégique.

Avant de rejoindre Scale2Sell, Coraline a accompagné de nombreuses startups et PME dans leur structuration interne, en s’appuyant sur une approche à la fois humaine, pragmatique et orientée résultats.

Réactive, bienveillante et ultra opérationnelle, Coraline est la garante d’une assistante qui devient un vrai levier de performance.

Maman de 2 garçons de 15 et 5 ans, Coraline est basée à Aix en Provence