
Le secteur du traitement de l’eau est au cœur des transitions industrielles et environnementales. En 2024, la taille du marché mondial est estimée entre 69 et 97 milliards USD, selon le périmètre considéré (services, produits chimiques, équipements). La croissance annuelle moyenne (CAGR) entre 2025 et 2034 est projetée entre 6 et 7 % (source : Precedence Research, Future Market Insights). Cette croissance est tirée par : la hausse de la demande urbaine, le durcissement des normes de qualité, et la modernisation des infrastructures hydriques.
Le marché est modérément concentré, avec quelques leaders mondiaux (Veolia, Xylem, Ecolab, Kurita, SUEZ) et une myriade d’acteurs régionaux. L’Asie-Pacifique reste le principal moteur de croissance, grâce à des programmes d’investissement publics massifs. L’Europe, bien que mature, se distingue par des exigences règlementaires strictes autour des contaminants émergents (PFAS, microplastiques). Les États-Unis poursuivent la modernisation de leurs réseaux d’eau et investissent dans la réutilisation et la résilience hydrique.
La valeur du secteur se déplace vers les solutions intelligentes, résilientes et durables. Les marchés les plus attractifs seront ceux capables de combiner infrastructure physique, digitalisation et conformité environnementale.
La montée des standards environnementaux et la pression climatique positionnent le traitement de l’eau comme un investissement de sécurité à long terme. Le rendement sectoriel dépendra toutefois de la capacité à absorber les coûts d’énergie et à adapter les technologies aux contraintes locales.
L’intégration massive de l’IA, des capteurs IoT et de la maintenance prédictive pourrait transformer le pilotage des stations et réduire les coûts de 15–25 % d’ici 2028 (« précision » : « estimation »). Impact global : positif à probabilité élevée. Acteurs gagnants : Veolia, Xylem, startups d’IA. Acteurs perdants : prestataires de maintenance non digitalisés.
Une montée de la tension sur les matières premières (membranes, produits chimiques) et les prix de l’énergie pénaliserait les marges. Probabilité : moyenne | Impact sur la thèse : négatif. Facteurs déclencheurs : conflits énergétiques, restrictions export sur membranes, fragmentation des marchés publics.
La perception accrue de la sécurité hydrique comme droit fondamental amplifie les attentes sur la qualité et la durabilité. Probabilité : élevée. Impact : positif. Dynamiques : durcissement réglementaire, exigence de transparence, innovation verte.
Hypothèse : poursuite de la consolidation autour des leaders intégrés (Veolia, SUEZ, Ecolab). Déclencheurs : maîtrise technologique, contraintes règlementaires, rareté de la main-d’œuvre experte. Acteurs à la manœuvre : grands groupes européens et américains. Cibles privilégiées : start-ups IoT, sociétés régionales de traitement industriel, fournisseurs de membranes.
Probabilité : élevée | Impact : élevé | Mitigation : contrats d’énergie PEPA et innovation en récupération d’énergie.
Probabilité : moyenne | Impact : moyen | Mitigation : veille réglementaire, certification proactive et alliances institutionnelles.
Probabilité : moyenne | Impact : moyen | Mitigation : diversification fournisseurs et architectures ouvertes.
Probabilité : élevée | Impact : élevé | Mitigation : adaptation régionale et conception modulaire d’usines.
Probabilité : élevée | Impact : moyen | Mitigation : partenariat avec écoles d’ingénieurs et plateformes de formation continue.
Objectif : gains de productivité de 15 %. Impact : élevé | Horizon : 3 ans | Complexité : L | KPI : taux d’automatisation, ROI plateforme IoT.
Objectif : conformité totale post-2026. Impact : moyen | Horizon : court | Complexité : M | KPI : conformité audit, absence de pénalité environnementale.
Objectif : 20 % du CA provenant de la réutilisation d’eau. Impact : élevé | Horizon : moyen | Complexité : M | KPI : volumes réutilisés, marges nettes.
Objectif : limitation de la dépendance matériaux clé. Impact : moyen | Horizon : long | Complexité : L | KPI : taux de double sourcing, OPEX stabilisé.
Objectif : acquisition technologique ciblée/an. Impact : élevé | Horizon : court | Complexité : M | KPI : intégration post-acquisition, synergies coûts.
Entre 2026 et 2030, la valeur économique du traitement de l’eau se déplacera nettement vers des solutions intégrées combinant infrastructure, digital et durabilité. Les investisseurs devront cibler les acteurs capables de maîtriser le cycle complet (analyse, traitement, réutilisation) et d’intégrer l’IA pour réduire les coûts d’exploitation. À horizon 5 ans, la consolidation entre géants européens et américains constituera un pivot stratégique, tandis que les acteurs régionaux misant sur la data et les solutions à impact conserveront un fort potentiel de croissance organique.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.

Thibault Garnier est Partner Technologies chez Scale2Sell. Il accompagne les dirigeants dans la structuration de leur architecture technique, le pilotage de leurs projets digitaux stratégiques et la montée en maturité de leurs équipes tech & produit.
Ancien CTO dans des scale-ups et des PME industrielles en transformation, Thibault a passé plus de 15 ans à construire, faire évoluer et sécuriser des systèmes d’information complexes. Il intervient aujourd’hui aux côtés de dirigeants qui veulent reprendre la maîtrise de leur stack technique, fiabiliser leur roadmap produit, ou accélérer leur digitalisation sans perdre en agilité.
Chez Scale2Sell, Thibault joue un rôle de traducteur entre les enjeux business et les solutions techniques. Il challenge les prestataires, cadre les décisions structurantes et permet aux dirigeants de garder la main sur les choix technos tout en déléguant sereinement leur mise en œuvre.
Thibault croit profondément que la technologie n’a de valeur que si elle sert la vision de l’entreprise et les usages réels du terrain.
Il vit à Nantes, adore les process bien huilés, les plateformes robustes et… les bateaux à voile, qu’il considère comme les systèmes d’information de la mer : tout doit être fiable, réactif et simple à maintenir en condition réelle.

Sandrine Montel est Partner Finance chez Scale2Sell. Elle accompagne les dirigeants dans la structuration de leur pilotage financier, la maîtrise de leur rentabilité et la préparation aux grandes étapes de transformation : accélération de la croissance, levée de fonds ou cession.
Avec plus de 20 ans d’expérience en direction financière dans des PME et ETI, Sandrine combine une approche stratégique, une capacité d’analyse pointue et une forte orientation terrain. Elle a accompagné de nombreuses entreprises dans la mise en place d’outils de gestion performants, le dialogue avec les investisseurs, ou encore la sécurisation de leur trésorerie dans des phases critiques.
Chez Scale2Sell, elle agit comme un véritable bras droit financier des dirigeants, en les aidant à prendre des décisions éclairées, fiables et tournées vers la création de valeur.
Sandrine croit profondément que la rigueur financière n’est pas une contrainte, mais un moteur de sérénité et d’impact pour les dirigeants.
Elle vit entre Lyon et Bordeaux, et partage son énergie entre ses missions de conseil, l’accompagnement de jeunes talents de la finance… et son potager bio, qu’elle cultive avec autant de méthode que ses plans de trésorerie.