
L’économie circulaire s’impose progressivement comme un cadre systémique de production et de consommation visant à rompre avec le modèle linéaire traditionnel « extraire – produire – consommer – jeter ».
Taille et croissance : En 2025, le taux de circularité mondiale reste faible, autour de 6,9 % (source : Circle Economy 2025), contre 7,2 % en 2023. Le marché global est estimé à plusieurs centaines de milliards de dollars, avec un potentiel de dépassement du trillion USD d’ici 2030 ("precision": "estimation").
Dynamiques structurelles : Croissance portée par la réglementation européenne (notamment le PPWR), la pression ESG, les financements publics (EIB, IFC) et la recherche d’indépendance stratégique sur les matières premières.
Panorama des acteurs : Les leaders historiques (Veolia, SUEZ) coexistent avec des entreprises spécialisées dans la réparation, le reconditionnement (Swappie) et avec les grandes entreprises industrielles intégrant des principes de circularité (Unilever, BASF, Philips). Les plateformes numériques (traçabilité, logistique inversée) deviennent des relais clés de valeur.
L’investissement dans la circularité représente à la fois un levier de durabilité et un gisement de nouvelles marges, soutenu par la réglementation et les évolutions de consommation. La valeur se déplacera vers les entreprises capables de combiner traçabilité, innovation produit et services basés sur l’usage.
Accélération du déploiement des infrastructures de recyclage, montée en puissance du reporting ESG, croissance des plateformes d’échange et de réemploi (électronique, textile, plastique). Forte opportunité dans la digitalisation des chaînes circulaires.
IA et automatisation du tri renforcent l’efficacité des chaînes circulaires (probabilité : élevée). L’impact sur la thèse est positif, en réduisant les coûts et en créant de nouveaux services analytiques. Les gagnants : acteurs intégrant IA et blockchain (ex : Veolia, start-ups deeptech). Les perdants : opérateurs traditionnels sans mutation numérique.
La rareté des ressources et les tensions sur les matières premières critiques accélèrent l’investissement dans la circularité (probabilité : moyenne, impact positif). Déclencheurs : instabilité énergétique, guerre des ressources, politiques industrielles souveraines.
L’évolution des comportements (réutilisation, location) et la réglementation verte (PPWR, ESG Reporting) renforcent la légitimité du modèle (probabilité élevée, impact positif). Les dynamiques culturelles : sobriété, réparabilité, rejet du gaspillage.
Les opérations de fusions-acquisitions devraient s’intensifier autour des infrastructures de tri et recyclage, plateformes numériques et acteurs recyclant les plastiques. Les déclencheurs : impératifs de conformité, besoin d’échelle et accès au financement vert.
Acteurs à la manœuvre : groupes industriels (Veolia, SUEZ), fonds Green Private Equity, et industriels multisectoriels souhaitant sécuriser leurs supply chains. Les cibles privilégiées : start-ups technologiques, opérateurs régionaux de recyclage, plateformes SaaS de traçabilité.
Probabilité : moyenne. Impact : élevé. Mitigation : intégration de contrats de couverture et diversification géographique.
Probabilité : élevée. Impact : moyen. Mitigation : veille juridique et standardisation volontaire ISO/PPWR.
Probabilité : moyenne. Impact : moyen. Mitigation : modèles hybrides et partenariats financiers privés.
Probabilité : faible à moyenne. Impact : moyen. Mitigation : sélection rigoureuse de partenaires technologiques et audits stratégiques.
Probabilité : moyenne. Impact : élevé. Mitigation : certification et reporting vérifié.
Objectif : automatiser la collecte et la qualification des flux matières. Impact : élevé. Complexité : M. Horizon : 2–3 ans. KPI : taux de traçabilité, coûts de traitement/tonne, conformité PPWR.
Objectif : générer des revenus récurrents via l’usage. Impact : élevé. Complexité : L. Horizon : 3–5 ans. KPI : taux de réutilisation, marge brute par client, taux de fidélisation.
Objectif : développer de nouveaux matériaux et procédés recyclables. Impact : moyen à élevé. Complexité : L. Horizon : long. KPI : nombre de brevets, pourcentage de matériaux recyclés intégrés.
Objectif : sécuriser des fonds publics/privés pour accélérer la croissance. Impact : moyen. Complexité : M. Horizon : court. KPI : montants mobilisés, nombre de projets financés.
Objectif : ancrer la circularité dans les pratiques RH et managériales. Impact : moyen. Complexité : S. Horizon : 2 ans. KPI : taux de formation, indicateurs ESG internes.
D’ici 2030, l’économie circulaire passera d’une dynamique expérimentale à un secteur structuré et régulé, alimenté par la convergence de la réglementation, des financements institutionnels et des technologies numériques. La valeur se déplacera vers les entreprises capables de piloter la circularité par la donnée, d’industrialiser la réparation et le recyclage, et de monétiser l’usage plutôt que la possession. Pour les investisseurs et dirigeants, la fenêtre d’action 2026–2028 sera décisive pour bâtir des positions dominantes dans un secteur en voie d’institutionnalisation rapide.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.

Sandrine Montel est Partner Finance chez Scale2Sell. Elle accompagne les dirigeants dans la structuration de leur pilotage financier, la maîtrise de leur rentabilité et la préparation aux grandes étapes de transformation : accélération de la croissance, levée de fonds ou cession.
Avec plus de 20 ans d’expérience en direction financière dans des PME et ETI, Sandrine combine une approche stratégique, une capacité d’analyse pointue et une forte orientation terrain. Elle a accompagné de nombreuses entreprises dans la mise en place d’outils de gestion performants, le dialogue avec les investisseurs, ou encore la sécurisation de leur trésorerie dans des phases critiques.
Chez Scale2Sell, elle agit comme un véritable bras droit financier des dirigeants, en les aidant à prendre des décisions éclairées, fiables et tournées vers la création de valeur.
Sandrine croit profondément que la rigueur financière n’est pas une contrainte, mais un moteur de sérénité et d’impact pour les dirigeants.
Elle vit entre Lyon et Bordeaux, et partage son énergie entre ses missions de conseil, l’accompagnement de jeunes talents de la finance… et son potager bio, qu’elle cultive avec autant de méthode que ses plans de trésorerie.

Thibault Garnier est Partner Technologies chez Scale2Sell. Il accompagne les dirigeants dans la structuration de leur architecture technique, le pilotage de leurs projets digitaux stratégiques et la montée en maturité de leurs équipes tech & produit.
Ancien CTO dans des scale-ups et des PME industrielles en transformation, Thibault a passé plus de 15 ans à construire, faire évoluer et sécuriser des systèmes d’information complexes. Il intervient aujourd’hui aux côtés de dirigeants qui veulent reprendre la maîtrise de leur stack technique, fiabiliser leur roadmap produit, ou accélérer leur digitalisation sans perdre en agilité.
Chez Scale2Sell, Thibault joue un rôle de traducteur entre les enjeux business et les solutions techniques. Il challenge les prestataires, cadre les décisions structurantes et permet aux dirigeants de garder la main sur les choix technos tout en déléguant sereinement leur mise en œuvre.
Thibault croit profondément que la technologie n’a de valeur que si elle sert la vision de l’entreprise et les usages réels du terrain.
Il vit à Nantes, adore les process bien huilés, les plateformes robustes et… les bateaux à voile, qu’il considère comme les systèmes d’information de la mer : tout doit être fiable, réactif et simple à maintenir en condition réelle.