
Le temps de travail n’est pas seulement une question sociale. Pour un dirigeant de PME ou d’ETI, c’est un levier direct de productivité, de délégation et de transmissibilité de l’entreprise. Bien calibré, il réduit les risques humains, fluidifie l’organisation et rassure un repreneur sur la solidité du modèle.
Le bon volume d’heures est celui qui maximise la valeur produite sans créer d’intensification destructrice. Les baromètres 2023-2025 montrent une corrélation claire : un temps de travail maîtrisé renforce focus, engagement et stabilité des équipes, donc la performance.
Pour un dirigeant, l’enjeu est triple : sécuriser l’EBITDA, limiter les fragilités humaines et créer un cadre organisationnel transmissible.
Les repreneurs recherchent des entreprises où les équipes fonctionnent sans supervision permanente. La structuration du temps de travail devient alors un outil pour installer des rituels, clarifier les responsabilités et fluidifier la gestion opérationnelle.
Une organisation lisible (processus, priorités, rituels) permet de densifier le travail sans le surcharger, ce qui augmente l’efficacité sans augmenter le temps passé.
Les modèles hybrides renforcent l’engagement, ce qui se traduit par moins de turnover et plus de productivité. Les données 2025 confirment que les salariés hybrides sont les plus engagés. Pour un repreneur, une équipe stable et autonome est un signal de réduction de risque.
Les modes flexibles, bien cadrés, améliorent aussi l’attractivité : un point critique dans un marché où la majorité des dirigeants déclarent des difficultés de recrutement.
La question n’est pas « faut-il travailler plus ou moins ? » mais « comment organiser la charge pour maintenir un niveau de performance prévisible ? ». Une réorganisation bien menée permet de lisser les pics, réduire les pertes de temps et clarifier les responsabilités, ce qui améliore la rentabilité sans étirer les journées.
Le temps de travail ne doit plus être traité comme un sujet RH, mais comme un levier de performance et de transmission. Les PME et ETI qui maîtrisent la charge, structurent leurs modes de travail et renforcent l’autonomie des équipes améliorent leur productivité, leur attractivité et leur valeur aux yeux d’un repreneur. Le bon temps de travail est celui qui sécurise durablement l’entreprise.
Les données récentes montrent que le calibrage du temps de travail est devenu un facteur stratégique : il influence la productivité, la fidélisation, l’autonomie des équipes et la perception du risque humain par les repreneurs. Les évolutions 2023‑2025 confirment la montée des modèles hybrides, les débats autour de la semaine de quatre jours et la nécessité d’une organisation plus robuste dans les PME et ETI.
Cette question révèle le niveau de dépendance au dirigeant, un risque majeur pour un repreneur.
Elle permet d’évaluer la maturité organisationnelle et la stabilité de la performance.
Elle mesure la prévisibilité du modèle, un critère clé en M&A.
Elle relie directement organisation, talents clés et valorisation future.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.