
Une PME peut afficher une belle rentabilité… tout en restant difficile à piloter. Le problème ne vient presque jamais du dirigeant, mais de la qualité et de la structure de la donnée. Dans un marché M&A devenu plus sélectif, cette fiabilité détermine désormais la confiance des investisseurs, la fluidité de la due diligence et la valorisation finale.
Entre 2023 et 2024, les transactions small cap ont progressé de 27 %, ce qui renforce mécaniquement l’exigence des investisseurs : plus d’opérations, donc plus de concurrence, donc plus d’attention portée à la qualité du reporting. Les audits révèlent les mêmes signaux d’alerte : gouvernance incomplète, données incohérentes, dépendance aux retraitements manuels, documentation insuffisante… autant de risques qui se traduisent par des décotes ou des garanties contractuelles renforcées.
Les repreneurs veulent comprendre la performance réelle et la capacité de l’entreprise à tenir ses prévisions. Ils vérifient :
Les secteurs comme les ESN, l’industrie ou le e‑commerce montrent la même tendance : lorsque les chiffres sont partiels, dégradés ou dépendants d’un seul collaborateur, la confiance chute.
Un CRM non rempli, des heures non pointées, un achat mal classé : une petite erreur crée un gros biais dans l’analyse. Les règles doivent être simples, formalisées et comprises par tous.
La fiabilité disparaît dès que chaque équipe travaille sur sa propre version des chiffres. Tout doit converger vers un référentiel unique.
Plus les flux sont automatisés, moins il y a d’erreurs et de délais. La montée de l’IA et des outils no-code facilite désormais ces interconnexions.
Fiabiliser, c’est contrôler régulièrement. Une revue mensuelle avec un DAF ou un RAF—même externalisé—permet de détecter tôt les anomalies.
Dirigeant. Impulse l’exigence et la cadence.
DAF/RAF. Structure les processus, sécurise les données.
Office manager. Fait le lien avec les équipes.
Managers. Responsables de la qualité de saisie.
Prestataires. Expert-comptable, intégrateur ERP, outils cloud.
❌ S’appuyer sur une seule personne pour la collecte.
❌ Travailler sur plusieurs fichiers non synchronisés.
❌ Demander trop de détails aux équipes (elles décrochent).
❌ Ne pas relire les données avant reporting.
❌ Ne pas expliquer l’utilité de la donnée.
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La fiabilité de vos chiffres n’est plus un sujet interne : c’est un levier de valorisation et un signal de maturité pour tout acquéreur. Dans un marché plus exigeant, des processus solides, des données cohérentes et un reporting sans retraitements manuels renforcent la confiance et fluidifient la négociation. Les PME qui structurent tôt leurs flux d’information abordent leur cession avec un avantage décisif : elles inspirent confiance et défendent mieux leur prix.
Le marché M&A a fortement évolué entre 2023 et 2025. Le volume des transactions small cap a augmenté, mais la sélectivité des investisseurs s’est renforcée. La due diligence intègre désormais des volets technologiques et ESG plus poussés, avec un impact direct sur la valorisation. La maturité numérique des PME progresse, ce qui place la barre plus haut en matière de fiabilité des données. Dans un contexte de hausse des défaillances et d’incertitude économique, posséder des chiffres fiables n’est plus un avantage : c’est un prérequis pour attirer des acquéreurs et sécuriser la transaction.
Comprendre cela permet de concentrer vos efforts sur les données réellement déterminantes pour la valorisation et la due diligence.
Un investisseur y voit un risque majeur : plus il y a de manipulations humaines, plus la donnée est fragile et moins la confiance est élevée.
Une synchronisation partielle crée des incohérences détectées en quelques minutes en audit financier ou opérationnel.
Identifier clairement les propriétaires de données réduit les erreurs et améliore la traçabilité, un point clé dans un marché plus exigeant.

Sandrine Montel est Partner Finance chez Scale2Sell. Elle accompagne les dirigeants dans la structuration de leur pilotage financier, la maîtrise de leur rentabilité et la préparation aux grandes étapes de transformation : accélération de la croissance, levée de fonds ou cession.
Avec plus de 20 ans d’expérience en direction financière dans des PME et ETI, Sandrine combine une approche stratégique, une capacité d’analyse pointue et une forte orientation terrain. Elle a accompagné de nombreuses entreprises dans la mise en place d’outils de gestion performants, le dialogue avec les investisseurs, ou encore la sécurisation de leur trésorerie dans des phases critiques.
Chez Scale2Sell, elle agit comme un véritable bras droit financier des dirigeants, en les aidant à prendre des décisions éclairées, fiables et tournées vers la création de valeur.
Sandrine croit profondément que la rigueur financière n’est pas une contrainte, mais un moteur de sérénité et d’impact pour les dirigeants.
Elle vit entre Lyon et Bordeaux, et partage son énergie entre ses missions de conseil, l’accompagnement de jeunes talents de la finance… et son potager bio, qu’elle cultive avec autant de méthode que ses plans de trésorerie.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.
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