
Former ses équipes n’est plus une question RH. C’est un enjeu de performance, de continuité opérationnelle et de valeur lors d’une cession. Dans un marché où les repreneurs scrutent le niveau d’autonomie des équipes, la formation devient un outil stratégique : elle sécurise les processus, stabilise la production et diminue le risque perçu, donc augmente la valorisation.
Les données récentes montrent une tendance nette : les PME dont les compétences internes sont renforcées et transférables se vendent mieux, plus vite et plus cher. À l’inverse, une organisation dépendante de son dirigeant ou d’un petit nombre de « piliers historiques » voit son risque opérationnel exploser — et sa valeur chuter.
Les compétences maîtrisées par les équipes deviennent un actif clés lors d’une transmission. Elles soutiennent la productivité, la qualité et la stabilité du business model.
En France, la productivité reste encore sous son niveau pré‑2020, en partie à cause d’un déficit de compétences et de tensions de recrutement. Les PME performantes sont celles qui ont compensé ce déficit par la montée en compétences et la structuration interne.
Avant d’investir en formation, il faut comprendre où se situent les compétences critiques. Cette cartographie met en lumière les zones où une défaillance mettrait l’entreprise à risque.
Cette étape révèle souvent un problème majeur : la dépendance à des individus clés, problématique majeure en due diligence.
La formation ne sert à rien si elle n’est pas organisée, traçable et liée à des process. C’est ce que recherchent les repreneurs : une organisation où le savoir est transférable.
Une entreprise où la connaissance est structurée rassure immédiatement un repreneur sur la continuité de l’activité.
Les repreneurs évaluent la qualité des équipes en lien direct avec la performance. Les études récentes montrent que les pertes de productivité sont fortement liées au manque de compétences internes. Les PME les plus résilientes sont celles qui ont investi dans la formation pour stabiliser leur organisation.
Ce sont précisément ces domaines que les repreneurs examinent pour évaluer le risque opérationnel.
Former ses équipes n’est pas un coût, mais une manière de réduire les risques perçus. Moins il y a de dépendances, plus la valorisation potentielle augmente.
Dans un marché M&A en forte hausse, les PME les mieux structurées sont les premières à attirer les acheteurs.
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Former ses équipes n’est pas un enjeu RH, mais un investissement stratégique qui renforce l’autonomie, sécurise les savoir-faire et augmente directement la valeur de l’entreprise. Dans un marché M&A plus sélectif, les PME les mieux structurées et les moins dépendantes du dirigeant sont celles qui se vendent plus vite et plus cher. La formation devient ainsi un outil de réduction de risque et un levier de création de valeur incontournable pour toute entreprise qui veut préparer sa cession.
Les données récentes montrent une pression accrue sur les compétences en France : productivité en baisse, recrutements difficiles, montée de l’automatisation et priorité donnée à la montée en compétences. Ces tendances rendent la formation encore plus stratégique pour les PME qui envisagent une cession, car les repreneurs accordent désormais une importance majeure à la qualité des équipes, à leur autonomie et à la solidité des processus. Investir dans les compétences internes devient donc un facteur clé de performance, de continuité et de valorisation.
Cette question révèle immédiatement les zones de risque que les repreneurs identifieront en priorité et qui peuvent faire baisser votre valorisation.
Un test simple pour mesurer la maturité opérationnelle et la dépendance au dirigeant, indicateur clé lors d’une cession.
La documentation opérationnelle est un signal fort de professionnalisation et de maîtrise, très rassurant pour les acheteurs.
Cette question permet d’identifier les axes de formation les plus impactants pour réduire le risque perçu et améliorer la valeur.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.
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