
La valeur d’un magasin de jeux et jouets dépend moins du chiffre d’affaires que de la structure économique qui le soutient : marge, rotation du stock, exposition aux licences, emplacement et résilience face à l’e‑commerce. Les repreneurs recherchent un modèle capable de performer sur un marché très saisonnier, en tension depuis 2023 mais redevenu dynamique en 2025.
Le marché a reculé en 2023 (−5,2 %) avant de se stabiliser en 2024 (−0,7 %) puis de repartir en 2025 (+9 % estimé). Cette volatilité pousse les repreneurs à mesurer la capacité d’un magasin à résister aux cycles.
Trois facteurs dominent l’analyse :
Les fourchettes observées restent prudentes :
Méthode privilégiée en transmission :
Deux actifs comptent particulièrement :
Un magasin à forte marge avec une rotation de stock maîtrisée vaut plus, car il réduit le BFR et la saisonnalité.
Les repreneurs valorisent les organisations autonomes : procédures, équipe formée, fournisseurs maîtrisés.
Les magasins combinant : assortiment pertinent, offre seconde main, événements, conseils… réduisent leur exposition aux prix internet.
L’appartenance à un réseau structuré améliore la transmissibilité (achats, marketing, logistique).
Pour un magasin réalisant 1,5 M€ de CA avec 12 % d’EBITDA (180 k€) :
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La valeur d’un magasin de jeux et jouets se construit autour de trois piliers : un modèle rentable, un stock parfaitement piloté et une différenciation réelle face au e‑commerce. En travaillant ces axes 12 à 24 mois avant la cession, un dirigeant peut sécuriser un multiple plus élevé et rendre son entreprise réellement transmissible.
Entre 2023 et 2025, le secteur a connu une contraction suivie d’un rebond, une montée de la seconde main, une pression accrue sur les marges et une recomposition e‑commerce/physique. Ces tendances modifient directement les multiples, renforcent l'importance de la rotation des stocks et rendent critiques la gestion du BFR et la différenciation en magasin.
La rotation du stock est l’indicateur numéro un scruté par les repreneurs car elle conditionne le BFR, la trésorerie et la résilience face à la saisonnalité.
Un magasin trop centré sur le dirigeant subit une décote : absence de processus, équipe non autonome, fournisseurs non sécurisés.
Les zones retail dynamiques valorisent l’entreprise car elles amortissent la volatilité des ventes en ligne.
Les repreneurs recherchent une trajectoire lisible : marge préservée, maîtrise des promotions, exposition limitée aux licences.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.
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