
Valoriser une agence d’intérim en 2025 ne consiste plus seulement à appliquer un multiple au chiffre d’affaires ou à l’EBITDA. Les repreneurs scrutent désormais la capacité de l’agence à résister aux cycles économiques, sa structure opérationnelle, la solidité de son portefeuille clients et surtout le niveau de risque perçu. Dans un marché en recomposition, comprendre ces critères devient indispensable pour sécuriser une cession au bon prix.
Le secteur évolue rapidement, et certains facteurs pèsent plus lourd que d’autres dans l’évaluation d’une agence.
Les multiples doivent être utilisés avec prudence. Les données publiques restent limitées, ce qui oblige à prendre en compte les critères qualitatifs et les risques.
Les multiples de CA ne servent généralement qu'en première approche.
Le multiple d’EBITDA reste la méthode clé, car il reflète la stabilité opérationnelle.
Faute de benchmarks récents, cette méthode repose principalement sur :
Certains éléments deviennent déterminants pour les acquéreurs.
Voici des scénarios basés sur les dynamiques observées, sans fournir de multiples chiffrés non établis.
Les repreneurs challengent systématiquement :
La valorisation d’une agence d’intérim en 2025 repose moins sur les multiples et davantage sur la capacité à maîtriser les risques, stabiliser les revenus et se différencier. Les dirigeants qui investissent dans la digitalisation, la diversification et la structuration financière sécurisent de meilleurs termes de négociation et augmentent leur attractivité auprès des repreneurs. Dans un marché sans benchmarks consolidés, la qualité opérationnelle devient votre meilleur levier.
Le secteur de l’intérim connaît en 2024–2025 une recomposition profonde : volumes en recul, montée des microentrepreneurs, pression des plateformes digitales, et basculement vers des missions plus longues et qualifiées. Ces évolutions transforment directement les critères de valorisation en renforçant l’importance de la digitalisation, de la spécialisation et de la maîtrise du risque. Pour un dirigeant, cela signifie que la préparation à la cession doit aujourd’hui se concentrer sur la réduction de la cyclicité perçue et l’amélioration de la qualité opérationnelle.
Cette question révèle votre exposition aux risques sectoriels et la stabilité de votre chiffre d’affaires.
La tension du BFR est un point de négociation critique et impacte directement la valorisation perçue.
La digitalisation conditionne la productivité, les marges et la capacité à résister aux plateformes low‑cost.
Les repreneurs valorisent davantage les niches porteuses (santé, tech, logistique qualifiée) que les segments cycliques.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.