
Pour un repreneur, l’ESG n’est plus un élément périphérique. Les données récentes montrent que l’impact influence la valorisation, la perception du risque et la fluidité des opérations M&A. Une stratégie impact structurée réduit l’incertitude, rassure les investisseurs et renforce la transmissibilité.
La majorité des repreneurs intègrent désormais un audit ESG complet dans leurs processus. Cette évolution s’explique par trois besoins : comprendre la résilience opérationnelle, anticiper les coûts de transition et évaluer les risques réputationnels.
Les entreprises capables de démontrer une trajectoire ESG claire obtiennent une meilleure visibilité sur leurs risques et donc une valorisation plus stable. L’impact devient un actif immatériel mesurable, au même titre que la marque ou la gouvernance.
L’impact permet d’identifier et de réduire des risques clés : dépendances énergétiques, vulnérabilités sociales, exposition réglementaire ou risques de réputation. Moins de zones d’ombre signifie un processus de cession plus rapide.
Une gouvernance structurée, soutenue par des indicateurs ESG, facilite la reprise : documentation complète, procédures stabilisées, transparence accrue.
Les acheteurs recherchent des entreprises compatibles avec leurs propres standards. Une stratégie impact claire réduit les frictions post‑deal et permet une intégration opérationnelle plus fluide.
Une politique énergétique maîtrisée ou une supply chain plus résiliente réduit la volatilité financière, ce qui rassure immédiatement un investisseur.
Un reporting clair réduit le temps d’audit, évite les alertes, augmente la confiance dans les chiffres et facilite la négociation.
La conformité aux normes européennes, en particulier celles liées au reporting extra‑financier, augmente l’attractivité pour des repreneurs internationaux.
Une politique impact structurée renforce la marque employeur, la réputation client et la stabilité sociale, autant d’actifs souvent sous‑valorisés mais déterminants en cession.
Des engagements flous sans indicateurs mesurables déclenchent des signaux d’alerte chez les investisseurs.
Un repreneur valorise ce qui est documenté. Ne rien formaliser revient à dévaluer son impact réel.
L’impact doit être lié au modèle économique, pas empilé sous forme d’actions isolées.
Préparer une cession nécessite d’anticiper : l’ESG ne s’improvise pas dans les six mois précédant l’audit.
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L’impact est devenu un critère stratégique de valorisation, de différenciation et de réduction des risques. Les dirigeants qui structurent leur trajectoire ESG dès maintenant obtiennent un avantage décisif en cession, en levée de fonds et en négociation avec des repreneurs toujours plus exigeants. L’impact n’est plus une option : c’est un accélérateur de valeur.
Les dernières analyses confirment une généralisation rapide de la due diligence ESG et son influence directe sur la valorisation. Les obligations réglementaires européennes comme les normes ESRS renforcent cette tendance. Pour les dirigeants, cela signifie que l’impact n’est plus un sujet de communication, mais un facteur critique de transmissibilité et de réduction du risque en cession.
Elle révèle si l’impact crée réellement de la valeur ou s’il reste périphérique et donc peu utile en cession.
Les repreneurs valorisent ce qui est démontré, chiffré et documenté. Le reste est considéré comme du risque.
La maturité de la gouvernance conditionne la fluidité du processus de vente et la perception de votre fiabilité.
Cette question permet de mettre en évidence les gains concrets : résilience, coûts stabilisés, attractivité renforcée.

François Joseph Viallon est cofondateur de Scale2Sell, où il accompagne des dirigeants dans leur passage à un nouveau palier de croissance jusqu’à la cession de leur entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, il a fondé et dirigé StarDust, une société internationale spécialisée dans le test d’applications mobiles, qu’il a menée jusqu’à sa cession.Fort de cette expérience, il partage aujourd’hui les enseignements – succès comme erreurs – de son parcours pour aider d’autres dirigeants à structurer, valoriser et transmettre leur entreprise dans les meilleures conditions.
Il est également l'animateur du podcast Les interviews Scale2Sell et du programme d’accompagnement One Step Forward, pensé pour les dirigeants qui veulent anticiper et réussir leur transition.
François croit profondément à l’impact d’un collectif d’experts engagés, au service de dirigeants prêts à franchir une nouvelle étape.
François est papa de 2 garçons de 11 et 12 ans, il est basé à Marseille et en Haute-Savoie.
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